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Pig’s Liver Rice Crepes: A 1970s Edmonton Dim Sum Ticket
Author(s) -
Caroline Lieffers,
Jason C.S. Wong
Publication year - 2014
Publication title -
cuizine (montréal)
Language(s) - French
Resource type - Journals
ISSN - 1918-5480
DOI - 10.7202/1024277ar
Subject(s) - ethnic group , ticket , hegemony , metaphor , space (punctuation) , sociology , population , inclusion (mineral) , ethnic chinese , gender studies , political science , anthropology , law , demography , philosophy , theology , linguistics , computer security , politics , computer science
This article examines a dim sum ticket from the My Lai Garden, a prominent 1970s Edmonton restaurant, arguing that this traditional Cantonese assortment of snacks and tea acted as a transplanted cultural space for a transplanted people. As Edmonton’s Chinese population exploded in the 1970s, dim sum worked as an ethnic performance and a social space, a cultural metaphor and a practical occasion for families to bond, friends to meet, and business to be transacted. At the same time, dim sum at the My Lai Garden offered opportunities for inclusion and exchange, attracting Euro-Canadian diners intrigued by its worldly connotations. The restaurant, however, did not simply dish up a commoditized ethnicity: the ritual’s defining Chineseness and subtle cultural meanings remained elusive to non-Chinese outsiders. Dim sum, prepared principally by and for the Chinese community, exists and persists with or without Euro-Canadians, complicating questions of cultural hegemony and suggesting a more complex history of ethnic life in Edmonton.Une commande de dim sum placée au My Lai Garden, restaurant populaire situé à Edmonton dans les années 1970, constitue l’objet d’étude de cet article. Les auteurs estiment que ce lieu, où l’on offrait une variété de collations et thés traditionnels, servait d’espace culturel pour un peuple déplacé. En raison des flux migratoires des années 1970, la population chinoise d’Edmonton augmenta de manière considérable. Le dim sum était donc un mets qui se prêtait bien à la métaphore culturelle; un événement culinaire à la fois rassembleur, social et économique. Tout particulièrement, le dim sum façon My Lai Garden représentait une occasion d’échange et d’inclusion. Le restaurant accueillait aussi les convives de descendance européenne qui souhaitaient goûter de nouveaux mets cosmopolites. Or, le My Lai Garden se voulait un lieu authentique qui respectait les origines et les traditions du dim sum chinois : pas question ici d’une version adaptée et « comestible » de l’Autre culturel pour plaire aux clients canadiens. Pour ces derniers, donc, certaines pratiques associées au dim sum demeuraient vagues ou sans signification particulière. Cette cuisine, préparée, mitonnée, par et pour la collectivité chinoise pouvait aisément exister sans la participation des Canadiens d’origine européenne. De ce fait, on dégage donc la complexité des enjeux englobant les flux migratoires et le rôle de l’hégémonie culturelle dans de telles pratiques culinaires

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