Open Access
rapports parentaux chez Maryse Condé
Author(s) -
Carmen Boustani
Publication year - 2021
Publication title -
anales de filología francesa
Language(s) - French
Resource type - Journals
eISSN - 1989-4678
pISSN - 0213-2958
DOI - 10.6018/analesff.435501
Subject(s) - humanities , art
Lo esencial de este estudio se centra en Maryse Condé y en la interacción entre su trabajo y su isla, donde se siente en prisión, con unos padres snobs que la alejan de cualquier contacto con los demás niños del vecindario y la separan de sus raíces. Ella insiste en el papel ausente de los padres y reconsidera lo que ha sido la autoridad paterna hasta ahora. Se afirma como la autora de su padre, no como de su trabajo. Describe en particular la tensión entre ella y su madre que se reduce a un estatus sin transcendencia. Esta tensión de la relación hija/madre continúa a lo largo de la genealogía de las mujeres de su linaje. Remedia esta falta de identidad creando un idioma propio, una mezcla de francés, inglés, criollo y lenguas africanas que se convierte en su territorio, en su tierra. Todo esto propicia su apertura a otras culturas y la convicción de que cada persona es diferente de la otra. L’essentiel de cet article se focalise chez Maryse Condé sur l’interaction entre sa vie et son œuvre, sorte d’autobiographie déguisée. Condé analyse son rapport à son île où elle se sentait en prison, à ses parents snobs qui l’écartent de tout contact avec les autres enfants du voisinage et la coupent de ses racines. Elle insiste sur le rôle absent des pères et aborde la bâtardise si fréquente aux Antilles. Elle repense sur ce qui a fait jusqu’à présent autorité. Elle s’affirme comme l’auteur de son père pas comme son œuvre. Elle décrit notamment la tension entre elle et sa mère qui est réduite à un statut à éliminer. Cette tension du rapport fille /mère se poursuit sur toute la généalogie des femmes de sa lignée. Elle remédie à ce manque identitaire en créant une langue à elle mélange de français, anglais, créole et langues africaines qui devient son territoire, sa terre. Ce qui traduit son ouverture aux autres cultures et la conviction que toute personne est différente de l’autre. Elle est pour l’individualité et non pour la collectivité.