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Tumeurs rétropéritonéales primitives : Profils diagnostique, thérapeutique et anatomopathologique
Author(s) -
Adil Aitsakel,
Hachem Elsayegh,
Lounis Benslimane,
Yassine Nouini
Publication year - 2015
Publication title -
canadian urological association journal
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.477
H-Index - 38
eISSN - 1920-1214
pISSN - 1911-6470
DOI - 10.5489/cuaj.2161
Subject(s) - medicine , nuclear medicine
: Les tumeurs rétropéritonéales forment un groupe hétérogène de tumeurs rares (< 1 % de toutes les tumeurs), dont 80 % sont malignes. Leur identification et la connaissance de leur pronostic sont les conditions essentielles à leur prise en charge thérapeutique. Matériel et méthodologie : Entre janvier 2006 et novembre 2012, nous avons colligé onze tumeurs rétropéritonéales. Les dossiers cliniques des patients ont été analysés d’une façon rétrospective; on a noté les caractéristiques cliniques, histologiques et thérapeutiques ainsi que l’évolution après un suivi moyen de 24 mois. Résultats : La cohorte comprenait sept femmes et quatre hommes avec un âge moyen de 45 ans. Les signes révélateurs sont représentés par les douleurs (77,8 %) et une masse abdominale (55,6 %). Le diagnostic positif était fait par TDM abdomino-pelvienne. Le traitement était surtout chirurgical, visant l’exérèse complète de la masse tumorale, avec ou sans thérapie adjuvante (radiothérapie, chimiothérapie) selon l’analyse histologique. Les tumeurs mésodermiques sont les plus fréquentes (63,6 % ; n = 5) : deux liposarcomes (18 %), deux lymphomes malins (18 %), un hémangiopéricytome (9 %), uné iomyosarcome (9 %), et un cas de rhabdomyosarcome (9 %). Le taux de tumeurs ectodermiques était de 27,4 % (n = 3) ; il s’agit de deux cas de schwannome (18 %) et un cas de ganglioneuroblastome (9 %). Aucune tumeur vestigiale, contre un cas de tumeur pseudo-inflammatoire (9 %). Une évolution favorable a été obervée chez près de la moitié des patients (40 %); on a noté quatre cas de récidive, trois cas de patients perdus de vue, et un décès. Conclusion : Dans notre série, les tumeurs mésodermiques malignes restent les plus fréquentes, sans prédominance d’âge et de sexe. Les tumeurs rétropéritonéales gardent un pronostic sombre, étant donné que nos patients sont vus à un stade tardif, et aussi du fait du potentiel malin et récidivant de ces tumeurs.

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