Open Access
Séroprévalence et évolution de la sérologie toxoplasmique chez les transplantés rénaux, hépatiques et greffés de moelle osseuse
Author(s) -
N Guechi,
Y Ghaffor,
S Oukachbi,
B Hamrioui
Publication year - 2021
Publication title -
revue malienne d'infectiologie et de microbiologie
Language(s) - French
Resource type - Journals
ISSN - 1987-0876
DOI - 10.53597/remim.v16i2.1869
Subject(s) - medicine , gynecology
Objectifs : Le but de notre étude était d’évaluer la séroprévalence ainsi que le risque de toxoplasmose aiguë chez des patients qui ont subi une transplantation rénale, hépatique ou une greffe de moelle osseuse.
Patients et méthode : Une étude prospective a été menée du 01 Janvier 1999 à Décembre 201.Les sérologies toxoplasmiques ont été réalisées à partir des sérums de 888 patients (444 couples donneurs/receveurs) au niveau du laboratoire de Parasitologie -Mycologie du CHU Mustapha d'Alger par la technique immunoenzymatique ELISA (358 candidats à la transplantation rénale, 69 à la greffe de moelle osseuse, 17 à la transplantation hépatique).
Résultats: La séroprévalence globale était de 54,5%.81 receveurs de transplantation rénale ont été transplantés et avaient des sérologies régulières de toxoplasmose :45 étaient séropositifs et 36 séronégatifs avant la transplantation ; aucune toxoplasmose aiguë n'a été observée chez les 36 patients séronégatif et aucune réactivation chez les 45 autres séropositifs après la transplantation .17 receveurs de transplantation hépatique ont été transplantés et avaient des sérologies régulières de toxoplasmose:5 était séropositifs et 5 séronégatif avant la transplantation; aucune toxoplasmose aiguë n'a été observée chez les 5 patients séronégatifs et aucune réactivation chez les 5 autres séropositifs après la transplantation . Pour les greffés de moelle osseuse, pour des raisons pratiques, le suivi sérologique n’a pu être effectué.
Conclusion: La surveillance sérologique chez les transplantés reste nécessaire surtout chez les séronégatifs. II est important de connaître la sérologie du receveur avant la transplantation et si possible celle du donneur afin d’interpréter plus facilement toute modification. Cette surveillance doit être très régulière pour permettre le diagnostic rapide d'une toxoplasmose évolutive.