
Prévalence de la malnutrition chez les enfants hospitalisés dans le service de Pédiatrie du CHU Gabriel Touré (Bamako) de mai 2011 à avril 2012
Author(s) -
Hawa Diall,
S Bathily,
Mohamed Sylla,
Ousmane Coulibaly,
Belco Maïga,
Fagnima Traoré,
AA Diakité,
F Dicko-Traoré,
I. Traoré,
Pierre Togo,
A Dembélé,
A Doumbia,
Karamoko Sacko,
I Ahmadou,
B Togo
Publication year - 2018
Publication title -
revue mali santé publique
Language(s) - French
Resource type - Journals
ISSN - 1987-0728
DOI - 10.53318/msp.v8i01.1464
Subject(s) - humanities , gynecology , medicine , art
La malnutrition aigüe sévère est un problème de santé publique au Mali en particulier chez les enfants de moins de 5 ans. C'est dans ce contexte que la présente étude de la fréquence de la malnutrition chez les enfants hospitalisés dans le département de pédiatrie du CHU Gabriel Touré et leur dévenir a été réalisée ; Matériel et méthodes: Une étude prospective a été réalisée auprès de 6573 enfants de 0 à 15 ans hospitalisés dans le département de pédiatrie du CHU Gabriel Touré t entre Mai 2011 et Avril 2012. Le test de Chi² de Pearson a été utilisé pour la comparaison des moyennes avec un niveau de confiance de 95 % et un risque d'erreur de 5%. Résultats : La malnutrition a représenté 54.1% des hospitalisations dont 54,8% de garçons. L'âge moyen à l'admission était de 24,5 mois (extrêmes 5 mois -15 ans). Le motif de consultation était l'altération de l'état général dans 30,3% des cas. La prévalence du retard de croissance était de 40,9% dont 20% la forme sévère, par contre celui de l'insuffisance pondérale était de 37,8% dont 24% de forme sévère. Quant à l'émaciation, il était de 21,3% étaient émaciés avec 93,9% de forme sévère (marasme 75,8 %, kwashiorkor 16,1 % et forme mixte 2%). L'émaciation était plus fréquente avant 2ans soit 16% a lorsque l'insuffisance pondérale et retard de croissance étaient plus fréquentes après 2 ans soit respectivement 27% et 28% des cas. Les pathologies associées les plus fréquentes étaient la déshydratation 25%, .l'anémie 19%, la Pneumopathie 18% et le paludisme 17%.L'évolution a été favorable dans 89,3% des cas de malnutrition aigüe et la mortalité a été de 3,1% ce qui est en dessous du seuil d'alerte de 10%. Conclusion : Le taux de malnutrition reste encore élève dans le service d'où l'intérêt de mettre l'accent sur les activités de prévention.