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Utilisation de la très haute résolution spatiale pour la caractérisation des habitats de rongeurs, vecteurs de zoonoses à la Réunion
Author(s) -
Christophe Révillion,
Erwan Lagadec,
Gildas Le Minter,
Nadine Dessay,
Vanina Guernier,
Aurélie Sand,
Pablo Tortosa,
Koussay Dellagi,
Vincent Herbreteau
Publication year - 2015
Publication title -
revue française de photogrammétrie et de télédétection/revue française de photogrammétrie et de télédétection
Language(s) - French
Resource type - Journals
eISSN - 2426-3974
pISSN - 1768-9791
DOI - 10.52638/rfpt.2015.212
Subject(s) - humanities , geography , art
Connaître la distribution des espèces vectrices de zoonoses est fondamentale pour comprendre les dynamiques épidémiologiques et caractériser les zones à risque. Cette distribution peut être appréhendée à différentes échelles : régionalement, l'aire de répartition de ces espèces définit les limites d'occurrence de la transmission d'agents pathogènes et, localement, leurs niches déterminent l'aléa. Cette dernière échelle requiert une connaissance très précise des milieux qui peut être acquise par l'analyse d'images satellite à très haute résolution spatiale. Dans le cadre d'un projet de recherche sur la leptospirose à La Réunion (LeptOI), cette étude propose de mesurer le potentiel d'utilisation d'une image Pléiades (pixels de 50 cm) pour caractériser la distribution locale de différents petits mammifères terrestres autour de l'Etang de Saint-Paul. Trois campagnes de piégeage ont permis la capture de 134 animaux appartenant à quatre des cinq espèces présentes à La Réunion (Rattus rattus, R. norvegicus, Suncus murinus et Tenrec ecaudatus). Une analyse orientée-objet de l'image Pléiades a permis de discriminer dix classes d'occupation des sols avec une précision totale de 83,6%. Des indices paysagers ont été calculés à partir de cette classification autour de chacun des pièges (distances les plus courtes aux classes d'occupation, densité de contours et pourcentages de surface des classes au sein de zones tampon de 50 et de 100 mètres). Trois zones (« humide », « anthropisée » et « sèche ») sont clairement discriminées par ces variables, qui pourront être utilisées comme déterminants écologiques de différents profils épidémiologiques : la zone humide étant propice à la leptospirose et la zone anthropisée étant un lieu de co-occurrence des quatre espèces et ainsi potentiellement une zone d'échanges de pathogènes.

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