Open Access
Audit of Pain Management at the Hospital
Author(s) -
Fadoua Berdi,
Faculté de médecine et de pharmacie-Rabat-Maroc,
Jihane Ifezouane,
Imane Zhim,
Imane Zakariya,
Jamal Lamsaouri,
Yasmina Tadlaoui
Publication year - 2020
Publication title -
batna journal of medical sciences
Language(s) - French
Resource type - Journals
ISSN - 2437-0665
DOI - 10.48087/bjmsoa.2020.7204
Subject(s) - gynecology , medicine , pain management , anesthesia
Introduction. La douleur est un motif de consultation très fréquent, chaque syndrome algique justifie des modalités particulières de prise en charge thérapeutique, selon son origine, ses caractéristiques et le terrain. L’objectif de l’étude est d’évaluer la prise en charge de la douleur à l’hôpital afin de déceler d’éventuelles déficiences. Matériel et méthodes. Un questionnaire a été destiné aux médecins de tous les services de l’hôpital. Les principaux thèmes étaient : le statut du médecin prescripteur, les méthodes et le temps consacré pour l’évaluation de la douleur, les antalgiques prescrits ainsi que les voies d’administration, la douleur chez l’enfant et enfin l’objectif de la prise en charge de la douleur. Résultats. On a reçu 100 réponses, avec 22% généralistes, 40% résidents et 17% des professeurs, dont 37% ont reçu une formation sur la douleur. 62% ont un protocole de prise en charge de la douleur dans leurs services. 81% prescrivent un antalgique dès l’expression de la douleur par les patients. La moyenne du temps, pour évaluer la douleur a été de 5,82 minutes avec un écart type de 4,92. 52% utilisent la méthode EVA, 4% l’EN, 66% évaluent la douleur selon les plaintes des patients, 35% selon les réactions des patients, 23% selon les mouvements des patients, 20% selon l’expression faciale des patients. 98% prescrivent le paracétamol en première intention, 45% de la morphine, 72% des AINS, 30% du tramadol et 24% utilisent en plus de ces analgésiques, d’autres molécules tel que le néfopam, la codéine. Les obstacles rencontrés lors de la prise en charge de la douleur sont 27% d’ordre économique, 24% dû à la non adhésion des patients, 36% la non disponibilité de certains antalgiques. 89% estiment que le niveau de prise en charge de la douleur dans le service est excellent, contre 56% avec un niveau moyen et 8% un niveau insuffisant. 83% affirment que la prise en charge de la douleur est obligatoire et 82% faisant partie d’une assurance qualité des soins. Conclusion. La prise en charge de la douleur est pluridisciplinaire, les professionnels de santé doivent avoir une formation sur la nécessité de prise en charge de la douleur qui entre dans le cadre de l’assurance qualité des soins et devient obligatoire pour la prise en charge du patient.