
Les diplômés de l'immersion: implications dans le domaine de l'enseignement du français
Author(s) -
Marjorie Bingham Wesche
Publication year - 1989
Publication title -
canadian journal of higher education
Language(s) - French
Resource type - Journals
eISSN - 2293-6602
pISSN - 0316-1218
DOI - 10.47678/cjhe.v19i3.183064
Subject(s) - humanities , art , political science
Cet article présente les résultats de trois études portant sur les diplômés d'immersion de la région d'Ottawa. La première étude vise à présenter les cours de français offerts à des apprenants de langue seconde de niveau universitaire. Cette étude a été menée dans quatre universités où étudient la majorité des diplômés d'immersion de la région d'Ottawa; soit les universités d'Ottawa, Carleton, Queen's etMcGill. L'étude offre une description des choix de cours, des programmes et des services offerts en français depuis 1985. La seconde étude comprenait une enquête sur les études antérieures enfrançais de tous les étudiants anglophones de première année de l'Université d'Ottawa en 1987. De plus, elle cherchait à connaître leurs intentions quant à l'utilisation de leur langue seconde. L'étude a démontré que plus de 20% de ces étudiants avaient suivi un programme d'immersion et que la majorité voulait poursuivre des études de français. La troisième étude, de type longitudinal, a permis de suivre, de 1985 à 1988, un groupe d'étudiants universitaires diplômés d'immersion. Au début de leurs études universitaires, ces étudiants avaient une compétence fonctionnelle élevée en français (bien que moins élevée que celle d'un locuteur natif). De plus, cette compétence restait élevée tout au long de leurs études universitaires. Cependant, en première comme en troisième année, ils disaient utiliser assez peu leur langue seconde à l'extérieur de la classe et ne suivre que quelques cours enfrançais. Les participants à cette étude ont affirmé qu'ils évitent de suivre leurs cours en français de peur d'obtenir des notes peu élevées ou à cause du nombre restreint de cours optionnels au sein de leur programme universitaire. En s'inspirant de ces raisons évoquées par les étudiants, l'auteure propose des changements aux niveaux pédagogique et administratif afin d'encourager ces étudiants à suivre plus de cours en français