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EVALUATION DU DEVELOPPEMENT COGNITIF ET DES FACTEURS PSYCHOSOCIAUX DE MAUVAISE ADAPTATION CHEZ LES SCHIZOPHRENES TRAITES AU CENTRE NEURO-PSYCHO-PATHOLOGIQUE « C.N.P.P. » DE L’UNIVERSITE DE KINSHASA, DEMOCRATIC REPUBLIC OF THE CONGO
Author(s) -
Popi René Tshibwabwa,
Ebwel Joacim Mukau,
Mayinzambi Jean-Paul Yawidi,
Daniel Okitundu
Publication year - 2021
Publication title -
european journal of physiotherapy and rehabilitation studies
Language(s) - French
Resource type - Journals
ISSN - 2668-9928
DOI - 10.46827/ejprs.v2i1.72
Subject(s) - humanities , psychology , philosophy
Cette étude a évalué les déficits des fonctions neurocognitives de base, les facteurs psychologiques et ceux de la sphère sociale associés qui interfèrent avec la mauvaise adaptation des patients schizophrènes traités au C.N.P.P. de l’Université Kinshasa. Elle a fait suite à une recherche initiale menée auprès de 48 personnes souffrant de schizophrénie et qui avaient montré après la stabilisation des symptômes cliniques, la difficulté d’interagir adéquatement avec la réalité était la plainte. Le suivi psychologique en postcure a révélé une mauvaise intégration de ces patients dans le contexte familial. Quatre patients issus de cette cohorte, sélectionnés par choix raisonné ou de convenance (Pirès, 1977) ont été évalués à l’aide d’entretien clinique, des tests neuropsychologiques et des échelles de mesure sociale. L’objectif a consisté à utiliser une approche de remédiation cognitive de restauration du processus adaptée aux difficultés et des interventions individualisées de réadaptation psychosociale pouvant favoriser l’intégration de la personne à la famille et à la communauté, au rythme individuel. Les résultats des bilans individuels réalisés ont révélé des profils neurocognitifs déficitaires de mémoires, d’attention et de planification des tâches, un coping inapproprié, une estime de soi faible, une accumulation des stress, la stratégie globale de résolution de problèmes, un soutien familial non perçu, une relation malade-médecin moins bonne, une attribution causale externe de la maladie, une habitude de consommation de substances psychoactives, l’appartenance de l’enfant à une famille désunie.
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