
U-Pb dating of the Musquodoboit Batholith, southern Nova Scotia: evidence for a protracted magmatic-hydrothermal eventin a Devonian intrusion
Author(s) -
Daniel J. Kontak,
L. J. Ham,
G. R. Dunning
Publication year - 2004
Publication title -
atlantic geology
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.471
H-Index - 19
eISSN - 1718-7885
pISSN - 0843-5561
DOI - 10.4138/1040
Subject(s) - geology , batholith , terrane , geochronology , geochemistry , biotite , zircon , monazite , muscovite , nova scotia , paleontology , oceanography , quartz , tectonics
The rst high-temperature geochronometric data are presented for the peraluminous, multiple phase Musquodoboit Batholith, the second largest intrusion in the Meguma terrane of Nova Scotia. Previous geochronology includes 40Ar/39Ar mica (i.e., muscovite and biotite, 363 to 370 Ma) and Rb-Sr whole-rock (266 Ma) and mineral (biotite, 370 Ma) ages. These earlier ages contrast with new data for zircon and monazite which together dene an age of 378 ± 1 Ma for the high-temperature crystallization (i.e., ca. >650– 800°C) and, therefore, provide a more reliable time for emplacement and solidication of the batholith. Integration of the new data with previous work is reconciled in the context of a protracted cooling history for the intrusion that reects the depth of emplacement (i.e., 10–12 km) and potentially high geothermal gradient due to the radioelement-rich nature of parts of the complex. This study suggests that absolute dating of large intrusive bodies emplaced at moderate crustal levels (i.e., ≥3– 4 kbars) should employ high-temperature geochronometers rather than the commonly used 40Ar/39Ar mica technique, which is limited due to the relatively lower blocking temperatures of ≤350°C.
RÉSUMÉ
Les premières données géochronométriques à haute température visent le batholite hyperalumineux à phases multiples de Musquodoboit, deuxième intrusion en importance dans le terrane de Meguma, en Nouvelle-Écosse. Les données géochronologiques antérieures comprennent des datations 40Ar/39Ar de mica (c.-à-d. muscovite et biotite, de 363 à 370 Ma), une datation Rb-Sr de roche totale (266 Ma) et une datation minérale (biotite, 370 Ma). Ces âges plus précoces contrastent avec les nouvelles données du zircon et de la monazite, qui confèrent ensemble un âge de 378 ± 1 Ma par cristallisation à haute température (c.-à-d. à environ > 650 à 800 °C) et qui fournissent par conséquent une datation plus able de la mise en place et de la solidication du batholite. L'intégration des nouvelles données concordent avec les travaux antérieurs compte tenu du refroidissement passé prolongé de l'intrusion correspondant à la profondeur de l'enfouissement (c.-à-d. 10 à 12 kilomètres) et du gradient géothermique potentiellement élevé en raison de la nature riche en radioéléments de certaines parties du complexe. Cette étude permet de supposer qu'il faut employer des géochronomètres à température élevée plutôt que la technique couramment utilisée de la datation 40Ar/39Ar au mica, qui est limitée par des températures de fermeture relativement plus faibles de ≥ 350 °C, pour réaliser une datation absolue des masses intrusives importantes enfouies à des niveaux crustaux moyens (c.-à-d. ≥ 3– 4 kilobars).
[Traduit par la redaction.]