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Arezki L’Bashir, A "Bandit of Honor" in 19th Century Kabylie
Author(s) -
Ouatmani Settar
Publication year - 2014
Publication title -
revue du monde musulman et de la méditerranée/revue des mondes musulmans et de la méditerranée
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.132
H-Index - 4
eISSN - 2105-2271
pISSN - 0997-1327
DOI - 10.4000/remmm.8514
Subject(s) - humanities , political science , art
Après la répression de l’insurrection de 1871, une forme de contestation de l’ordre colonial gagne du terrain en Kabylie. C’est l’époque de l’émergence du phénomène des « bandits d’honneur ». À la fin du xixe siècle, Arezki L’Bachir est le chef incontesté de tous les « hors-la-loi » qui sillonnaient les forêts de Mizrana, Akfadou et Yakouren, en Kabylie du Djurdjura. Pour diverses raisons, il quitte sa famille et rejoint le maquis. Il met de l’ordre parmi ses partisans et réalise des exploits en combattant ses ennemis. Il devient désormais un ennemi public pour l’administration coloniale qui le considère comme un brigand. Pour une bonne partie de ses coreligionnaires, il incarne l’image du justicier et redresseur des torts. Aimé, il reçoit le soutien nécessaire de la population. Ceci dit, l’autorité en place, gênée par la tournure que prend cette affaire, multiplie les actions en vue de son arrestation. Son aventure prend fin à Ighil M'edjber, prés de Seddouk, le 24 décembre 1893. Cette étude, en s’appuyant généralement sur les sources françaises de l’époque, dresse le portrait d’Arezki L’Bachir, montre la particularité de son parcours et les limites de sa rébellion par rapport au cadre national

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