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La mosquée en Algérie.Figures nouvelles et pratiques reconstituées
Author(s) -
Abderrahmane Moussaoui
Publication year - 2009
Publication title -
revue du monde musulman et de la méditerranée/revue des mondes musulmans et de la méditerranée
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.132
H-Index - 4
eISSN - 2105-2271
pISSN - 0997-1327
DOI - 10.4000/remmm.6159
Subject(s) - humanities , philosophy , political science
La « globalisation » des discours de la mosquée casse les frontières érigées historiquement par les différentes écoles, et tend à réduire la fracture inaugurale entre sunnisme et chiisme. Aujourd’hui il y a un retour à la Salafiya qui ne reconnaît que les fondamentaux. Tout le reste est considéré comme de l’ordre de l’historique et donc non sacré et à ce titre susceptible d’être laissé de côté ou changé. La Salafiya continue cependant à être divisée entre djâmida et djihâdiya.Les pratiques au sein de la mosquée procèdent également par pluralisation où l’individu cherche à la fois à signaler son individualité mais aussi à s’inscrire dans des tendances plus globales. Les récits de vie de différents imams laisse transparaître une sorte de sécularisation interne de la mosquée et une plus grande latitude dans la ré interprétation de l’initial.Les changements sont perceptibles également au niveau des acteurs De nouvelles figures concurrencent celle classique de l’imam. Le prédicateur, sans être une figure tout à fait nouvelle, ni une invention récente, demeure une figure réinventée. Au Maghreb, on connaît l’imam, le mufti, le taleb, mais moins le dâ`îya que les chaînes de télévision à thématique religieuse ont fini par imposer.Ce sont toutes ces transformations qui se déroulent au cœur de l’institution la plus significative de l’Islam que tente d’examiner cette contribution

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