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Shakespeare revived in contemporary canadian drama
Author(s) -
Rüdiger Ahrens
Publication year - 2005
Publication title -
lisa
Language(s) - French
Resource type - Journals
ISSN - 1762-6153
DOI - 10.4000/lisa.2445
Subject(s) - humanities , art , philosophy
L’une des preuves de l’universalité « de tous les temps » (Ben Jonson) de Shakespeare est que ses pièces ont aussi été adaptées dans presque tous les pays de ce monde, que ce soit sous leur forme quasi-historique ou au cours d’un échange intertextuel libre de versions hybrides. L’émergence d’une conscience post-coloniale dans de nombreux points du monde a produit une ré-interprétation critique de ses œuvres dans le sens d’une réévaluation émancipatrice qui transforme les prétextes shakespeariens de façon le plus souvent créatrice en tentant d’attirer l’attention du public. La variété des interprétations possibles peut être illustrée par le cas du Canada, qui n’est pas tant un pays post-colonial mais plutôt un pays de colons, au moyen de trois exemples de pièces contemporaines : Ken Mitchell, Cruel Tears (1977), Anne-Marie MacDonald, Goodnight Desdemona (Good Night Juliet) (1990), et Ken Grass, Claudius (1993). Ces pièces illustrent la variété de l’influence shakespearienne sur la scène canadienne qui peut se vanter d’autres pièces remarquables comme Fortune and Men’s Eyes de John Herbert (1967), qui reprend le sujet des relations hommes-femmes avec ses références aux Sonnets et à The Taming of the Shrew, la comédie de John Murrel Gertrude and Ophelia (1987), qui est fondée sur les répercussions psychologiques et sociales du féminisme et du racisme, comme c’est le cas dans Harlem Duet de Jane Sears (1997). Toutes ces adaptations rendent compte aussi des innombrables possibilités de références intertextuelles fournies par les pièces originales de Shakespeare

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