
Hopkins in the Age of Maxwell1
Author(s) -
René Gallet
Publication year - 2009
Publication title -
lisa
Language(s) - French
Resource type - Journals
ISSN - 1762-6153
DOI - 10.4000/lisa.136
Subject(s) - humanities , philosophy
Lorsque l’on veut situer l’œuvre de Hopkins dans son contexte scientifique, on a l’habitude de le faire uniquement par rapport au débat évolutionniste, ou même darwinien, comme dans l’ouvrage de référence de T. Zaniello, Hopkins in the Age of Darwin. Ceci présuppose une vision sélective de ce contexte où figure notamment une autre grande révolution scientifique, dans le domaine de la physique fondamentale. Le représentant le plus éminent en est J. C. Maxwell, chaînon essentiel entre Newton et Einstein. Dans ses textes, Hopkins lui-même s’est intéressé surtout à cette autre révolution scientifique, allant jusqu’à commencer un livre critique envers Light, ouvrage de Tait, physicien de renom et ami de Maxwell. Hopkins s’en prend plus à l’épistémologie idéaliste illustrée, selon le poète, par Tait, qu’à la pensée davantage matérialiste d’un Tyndall. La raison en est sans doute son attachement à un réalisme philosophique dont dépend la notion d’ « inscape »