
Rastafari: Alternative Religion and Resistance against “White” Christianity
Author(s) -
Jérémie Kroubo Dagnini
Publication year - 2009
Publication title -
etudes caribéennes/études caribéennes
Language(s) - French
Resource type - Journals
eISSN - 1961-859X
pISSN - 1779-0980
DOI - 10.4000/etudescaribeennes.3665
Subject(s) - oppression , christianity , white (mutation) , resistance (ecology) , religious studies , colonialism , neocolonialism , unrest , history , gender studies , sociology , ethnology , philosophy , political science , law , politics , archaeology , ecology , biochemistry , chemistry , biology , gene
Depuis le début du seizième siècle, l’histoire de la Jamaïque a successivement été associée à l’esclavage, l’évangélisation, la colonisation et le néo-colonialisme, ce qui a engendré de nombreuses révolutions, émeutes et autres formes d’agitation sociale. Les Jamaïcains noirs ont toujours vécu dans un état de résistance, une mentalité qui a donné naissance, au début des années 1930, à une religion jamaïcaine appelée rastafari. Le but de cet article n’est pas seulement d’étudier les origines et le symbolisme de rastafari, mais également de définir le mouvement rasta comme une religion née en réponse légitime à l’oppression et l’évangélisation. En d’autres termes, cette étude analyse rastafari comme une version panafricaine et afrocentrique du christianisme « blanc ». Since the early sixteenth century, the history of Jamaica has been associated successively with slavery, Christian Evangelization, colonialism and neocolonialism, which gave rise to numerous revolutions, riots and various other forms of social unrest. Black Jamaicans have always lived in a constant state of resistance, a mentality that gave birth, in the early thirties, to a Jamaican religion called Rastafari. Besides studying the roots and symbolism of Rastafari, my paper is aimed at defining the Rasta movement as a religion born as a legitimate response to oppression and Christian Evangelization. In other words, my work examines Rastafari as a Pan-African and Afrocentric version of “White” Christianity