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Kay Boyle au miroir de la traduction : un extrait de « The Crazy Hunter » (1938) par Robert Davreu
Author(s) -
Robert Davreu
Publication year - 2013
Publication title -
e-rea
Language(s) - French
Resource type - Journals
ISSN - 1638-1718
DOI - 10.4000/erea.3186
Subject(s) - philosophy , humanities , art
International audienceDepuis sa publication, le recueil de novelles Three Short Novels (Harcourt, 1940) est considéré comme l’une des meilleures réalisations de l'écrivaine américaine Kay Boyle, au même titre que Year Before Last (1932) et de l’intrigant et inclassable Monday Night (1938). Avec cette traduction de « The Crazy Hunter », parue en 2008 aux éditions du Rocher, Robert Davreu s’ajoute à la liste bien trop courte de ceux qui ont accepté de « mener à bien la tâche redoutable de faire entendre au lecteur français l’écho d’une voix et d’une écriture si singulières », comme il le déclare dans la préface de l'édition française. Comme on pourra en juger par l’extrait qui suit cette brève introduction, le pari, bien que risqué, a été relevé avec brio : en s’efforçant de suivre au plus près la syntaxe du texte anglais, le traducteur nous donne à entendre chaque tempo de son rythme staccato et en saisir chaque inflexion tourmentée. Si l’on peut être pris tout d’abord au dépourvu par cette voix si peu familière, on ne tarde pas à se laisser prendre à sa cadence et surprendre par les changements soudains de ton et le jeu des sonorités. Par des inversions syntaxiques savamment calculées et une maîtrise impeccable de la langue, Davreu nous donne les clés pour déchiffrer une partition dont l’apparente complexité et virtuosité ne font que voiler le caractère profondément émouvant

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