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La ligne brisée, ou l’image de la malédiction du pouvoir royal à León au Moyen Âge
Author(s) -
Charles García
Publication year - 2007
Publication title -
e-spania
Language(s) - Spanish
Resource type - Journals
ISSN - 1951-6169
DOI - 10.4000/e-spania.375
Subject(s) - humanities , art
Urraque Ire de León-Castille fut tuée par la foudre alors qu’elle sortait de la basilique de Saint-Isidore, les bras chargés du trésor sacré qu’elle venait de dérober. La punition de la reine par Dieu renvoie indéniablement au traditionnel discours clérical qui visait à exclure les femmes des espaces sacrés et, partant, de l’Église. Cependant, dans les chroniques castillanes de la fin du XIIIe siècle, l’intention du récit est clairement politique. La sanction d’Urraque est réactivée pour rappeler le rôle, toujours néfaste, des femmes au pouvoir ; la brisure symbolique du corps royal servant à éloigner, par avance, toute nouvelle tentative d’immixtion d’une femme dans les affaires du royaume. Urraca I de León-Castilla murió partida por un rayo cuando salía de la basílica de san Isidoro, con el tesoro que acababa de robar. El castigo divino de la reina remite al tradicional discurso de los clérigos quienes pretendían excluir a las mujeres de los espacios sagrados, y sobre todo de la Iglesia. Sin embargo, el relato de las crónicas castellanas de finales del siglo XIII tiene claros tintes políticos. En éstas se trataba de apartar a las mujeres del poder, aduciendo que no valían para gobernar el reino. La forma más adecuada de actuar era recordando el trágico episodio de la muerte de Urraca mediante el sugestivo simbolismo de la línea quebrada en relación con el cuerpo real

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