Open Access
Commo cunple a seruiçio de su rey e sennor natural e al procomún de la su tierra e de los vesinos e moradores de ella
Author(s) -
José Antonio Jara Fuente
Publication year - 2007
Publication title -
e-spania
Language(s) - Spanish
Resource type - Journals
ISSN - 1951-6169
DOI - 10.4000/e-spania.1223
Subject(s) - humanities , political science , art
La cité médiévale a été traditionnellement vue comme un espace ouvert au conflit social. Dans cet espace, la maîtrise de la domination et de ses mécanismes constituerait un des principaux champs de bataille, tandis que les offices publics seraient un des enjeux les plus attractifs pour les acteurs sociaux, tout en générant une compétition et une lutte des plus acharnées.Cette image, bien qu’elle soit en partie correcte, occulte un aspect fondamental des relations socio-politiques, parce que le consensus autour des règles élémentaires du jeu « politique » eut un rôle tout aussi actif que le recours occasionnel au conflit.L’objectif de cet article est d’examiner comment l’exercice théorique ou idéal des offices publics s’insère dans des constructions politiques consensuelles, ce qui leur confère un certain caractère de service public, exercé au nom de la communauté urbaine et visant le bien commun. S’il est vrai que ces constructions eurent, en général, un caractère plus théorique ou idéal que réel, il n’est pas moins vrai que les élites urbaines qui participèrent à ce processus de construction et acceptèrent de respecter ces règles (ou contraintes théoriques) dans leur action, acceptèrent aussi, dans une certaine mesure, des contraintes matérielles dans l’exercice des offices et du pouvoir. Cette acceptation, dans la pratique, constituait le fondement d’un pacte non écrit entre les dominants et les dominés qui cherchait à établir un niveau satisfaisant de paix sociale. La visión tradicional de la ciudad medieval hace de ésta un espacio abierto al conflicto social; aquí, el control de la dominación y sus resortes constituiría uno de los principales campos de batalla y, los oficios públicos, uno de los espacios que mayor atención concitaría entre los actores sociales (así como una mayor pugna/lucha por su control).Esta imagen, que en sí misma es parcialmente correcta, obvia un aspecto fundamental de las relaciones socio-políticas, ya que el consenso sobre las reglas básicas del juego “político” tuvo un papel tan protagonista como, en ocasiones, pudo asumir el conflicto.El objeto de este artículo es examinar cómo el ejercicio teórico/ideal de los oficios públicos se incardina en construcciones políticas consensuadas, adquiriendo un carácter de servicio público, ejercido en nombre de la comunidad y persiguiendo objetivos de bien común. Si es cierto que en dicha construcción hubo más de teórico (o ideal) que de real, también lo es que las elites urbanas que participaron en ese proceso de construcción y asumieron esas pautas (constricciones ideales) de actuación, así mismo asumieron, en cierta medida, unas constricciones materiales al ejercicio del oficio y su poder; asunciones que, en la práctica, se encontraban en la base de un pacto no escrito entre dominantes y dominados acerca de la consecución de niveles satisfactorios de paz social