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L’affaire de la Religieuse de Rivette (1965-1967)
Author(s) -
Sabine Rousseau
Publication year - 2012
Publication title -
cahiers d'études du religieux
Language(s) - French
Resource type - Journals
ISSN - 1760-5776
DOI - 10.4000/cerri.1101
Subject(s) - humanities , philosophy , art
Suzanne Simonin, la religieuse de Diderot, film de Jacques Rivette, réalisateur lié aux Cahiers du cinéma et à la Nouvelle Vague, a été censuré par le pouvoir gaulliste en 1966. Quel est le rôle de l’Eglise catholique dans cette interdiction ? A l’intérieur de l’institution, les avis sont partagés. Le père Jean Pihan et Pierre Goursat de l’Office catholique du cinéma, de la radio et la télévision, ont œuvré à cette interdiction en mobilisant les religieuses de l’Union des supérieures majeures. Pour eux, la défense de la morale est une priorité absolue. Mais d’autres chrétiens comme Marc Oraison et Françoise Vandermeersch estiment au contraire que la censure est inutile et que les films doivent être appréciés pour leur valeur esthétique. Suzanne Simonin, la religieuse de Diderot, a film byJacques Rivette, a director connected with LaNouvelle Vague and Les cahiers du cinéma, was censored in 1966 under de Gaulle's presidency. What role did the CatholicChurch play in this decision? Among Christians, there were two different attitudes. Father Jean Pihan and Pierre Goursat from the Office catholique du cinéma, de la radio et de la télévision, rallied the nuns from the Union des supérieures majeures against the film. According to them, morality had to be saved. On the contrary, other Christians, such as Marc Oraison and Françoise Vandermeersch, thought that censorship was useless and that films must be appreciated for their aesthetic qualities

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