z-logo
open-access-imgOpen Access
Avant-garde artists and their relation with power in the field of graphics and typography
Author(s) -
Vivien Philizot
Publication year - 2007
Publication title -
articulo
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.19
H-Index - 6
ISSN - 1661-4941
DOI - 10.4000/articulo.589
Subject(s) - humanities , art , modernism (music) , art history
Le graphisme, à la fois outil de communication et pratique artistique, est un objet d’étude dont les rapports avec le pouvoir sont aussi complexes qu’ambigus. Il s’agit donc de présenter certains aspects éthiques et politiques qui sous-tendent la création graphique contemporaine ; dans un premier temps d’un point de vue historique, puis d’un point de vue sociologique à partir de la figure du graphiste-auteur. Si l’avant-garde historique est marquée par une volonté de démarcation par rapport à une pratique dite traditionnelle – ce dont témoignent les  productions graphiques et les choix typographiques d’un Jan Tschichold ou d’un Kurt Schwitters – la  naissance du graphisme moderne est surtout liée à l’avènement de la communication de masse ; c’est-à-dire au renouveau des modes de communication et de la publicité qui mettent désormais le graphiste ou le typographe au service d’une idéologie. Pour mettre au jour la question de l’engagement politique et du rapport au pouvoir du graphiste aujourd’hui, on analysera les modalités des rapports entre graphiste et commanditaire. Si le distinguo entre graphiste « producteur» et graphiste-auteur se mesure justement dans le rapport à la commande et au pouvoir, la question conjoncturelle du « style » et de l’imposition de formes spécifiques par une élite rejoint, quant à elle, les problématiques générales de l’art contemporain. Graphics and visual communication are prone to be influenced by elites and art movements. This paper suggests that the needs of the elites naturally drive them to maximize the symbolic effectiveness of ideologically-oriented communication tools. This leads them to question the ability of avant-garde artists to meet those needs. Based on the hypothesis of an homology between the political and the artistic fields, this paper addresses two main questions: can avant-garde artists function in an elitist fashion? Does being part of the elite drive individuals to invest in avant-garde artists or, rather, does the fact of investing in avant-garde artists constitute the elite itself, in what would appear like a reversal between symbolic attributions

The content you want is available to Zendy users.

Already have an account? Click here to sign in.
Having issues? You can contact us here