From breach to bridge: the Augustów canal, an ecotourism destination across the EU’s border with Belarus

Ecotourism has become a driver for cooperation across the EU’s Eastern borders. This holds true even in the case of such reluctant a partner as Belarus. In studying the resumption of navigation on the Augustów canal – a 180 year old waterway connecting the Vistula and Neman river basins across the Polish-Belarusian border – this paper illustrates how in “alienated” borderlands projects that develop alternative forms of tourism can foster cross-border cooperation. Shared concern for the preservation of the borderland’s natural and cultural heritage enabled a “bridging” of neighbourhood relations and bred trans-boundary region-building initiatives (Euroregion Neman). A multi-scalar screening of how the Augustów canal area is being promoted as a tourism attraction in Belarus reveals the emergence of horizontal cooperation across the border. Despite geopolitical obstacles, this network governance model empowers the local stakeholders and actors of the embryonic Belarusian civil society, thus favouring their gradual socialisation in Europe. L’écotourisme est devenu un moteur pour la coopération à travers les frontières orientales de l’UE. Cela est vrai y compris dans le cas d’un partenaire aussi réticent que la Biélorussie. En étudiant la réouverture à la navigation du canal Augustów – une voie d’eau qui depuis 180 ans relie les bassins de la Vistule et du Neman à travers la frontière polono-biélorusse – cet article illustre comment, dans des zones-frontières “aliénées”, des projets de développement de formes alternatives de tourisme encouragent la coopération transfrontalière. L’intérêt partagé pour la préservation de l’héritage naturel et culturel de la zone-frontière a permis de jeter des ponts avec les voisins et nourri les initiatives de construction d’une région transfrontalière (Eurorégion Neman). L’examen à différentes échelles de la promotion de la région du canal Augustów en tant qu’attraction touristique révèle l’émergence de schémas de coopération horizontale à travers la frontière. Malgré un climat géopolitique défavorable, ce modèle de gouvernance en réseau accroît localement l’autonomie des parties prenantes et des acteurs de l’embryonnaire société civile biélorusse, ce qui favorise progressivement leur socialisation en Europe