
Women's Position in Lithuanian Labour Market in the 20th century
Author(s) -
Virginija Jurėnienė
Publication year - 2008
Publication title -
@mnis
Language(s) - Spanish
Resource type - Journals
ISSN - 1764-7193
DOI - 10.4000/amnis.529
Subject(s) - political science , humanities , art
Peu après la proclamation de la I République en Lituanie en 1918, les femmes purent enfin accéder aux métiers d’institutrices, professeurs, secrétaires, traductrices etc. Cependant, cette expérience fut éphémère. Dès 1923, l’Etat lithuanien adopta les premières mesures de discrimination à l’encontre des femmes, en particulier dans le domaine de l’emploi. Le gouvernement congédia de nombreuses travailleuses, sans prendre en considération leur formation ou leur situation sociale, causant ainsi de grands préjudices à des milliers de lithuaniennes. Le décret du 3 novembre 1926 qui prévoyait le licenciement de l’un des conjoints si les deux membres du couple disposaient déjà d’un emploi souleva maintes critiques, ce qui conduisit le gouvernement à l’abroger. A partir de 1933, le licenciement des femmes et leur « replacement » dans le foyer devint, comme dans le reste de l’Europe, un phénomène de grande ampleur et demeura d’actualité en Lituanie jusqu'à la fin Seconde Guerre mondiale. Par la suite (1945–1990), la Lituanie fut occupée par l’Union Soviétique. La planification de l’économie fit disparaître, du moins en apparence, le problème de chômage. Avec la fin de l’URSS et l’instauration de la II République en 1990, le chômage des femmes réapparut, en particulier à partir de1996, période au cours de laquelle le pays subit l’une des crises les plus importantes de son histoire. Actuellement, les lituaniennes sont encore discrimineés, notamment en ce qui concerne les salaires. Elles gagnent 19 % de moins que les hommes. Des membres du patronat et certains économistes dénoncent cette situation et soulignent également que certains emplois sont devenus « féminins » car, selon eux, les femmes sont fidèles au foyer et à la famille. C’est la raison pour laquelle, pensent-ils, les lituaniennes recherchent des emplois nécessitant peu de formation et dont le niveau de qualification est faible, car elles peuvent ainsi continuer à remplir leurs obligations familiales. Tras el restablecimiento de la Primera República, en el año 1918, las mujeres en Lituania empezaron a trabajar de maestras, de profesoras, de secretarias, de traductoras, etc. Las primeras leyes discriminatorias fueron adoptadas en 1923. El gobierno despidió a las mujeres de sus puestos sin considerar su educación y su situación social, causando de esta manera importantes perjuicios. El decreto del 3 de noviembre de 1926, que estableció el despido de uno de los cónyuges si los dos trabajaban, incrementó la discriminación y tuvo importantes repercusiones en la sociedad lituana, razón por la cual fue derogada. A partir de 1933, el despido de las mujeres y su « devolución » a la familia se convirtió en un fenómeno mundial. Este problema fue particularmente importante en Lituania, hasta la ocupación del Estado en el año 1940. Durante el periodo 1945-1990, el país estuvo ocupado por la Unión Soviética, nación donde se practicaba la planificación de la economía, lo que, por lo menos oficialmente, hizo desaparecer el problema del paro. En los años 1990, después de restablecer la República, el problema del paro de las mujeres surgió de nuevo, en particular en 1996 cuando el Estado sufrió una de las mayores recesiones económicas de su historia. Las lituanas fueron las principales víctimas de la crisis, situación particularmente perceptible en lo se refiere al sueldo. En 1990, ganaban 19 % menos que los hombres. Muchos empresarios y economistas, confiesan hoy en día que el « trabajo de las mujeres » se recompensa menos que « el trabajo de hombres », y piensan que ciertos cargos se hicieron « femeninos » porque las mujeres son fieles al hogar y a la familia. Es, según ellos, la razón por la cual buscan puestos de trabajo « sencillos », que no necesitan muchos esfuerzos para adquirir una experiencia laboral y que se pueden compaginar con los compromisos familiares. The paper draws attention to women's position in the changing labour market of the 1920s-1930s and after the reestablishment of independence in 1990 in the Republic of Lithuania. The author carries out a historical analysis of the impact of the laws issued at that period to solve the issue of unemployment and explores their implications to women's position in the labour market. Among the most significant laws dealing with rising unemployment in Lithuania at the beginning of the 20th century was the one demanding from an employer to dismiss an employee whose spouse had a job. Since the society of that time was predominantly patriarchal, married women were the first to be dismissed. The law raised a stormy reaction from women who sought support from international organizations such as the Federation of International Diplomaed Women and the Union of the Nations. However, the issue was not solved till 1940 and burst out after the reestablishment of the state in 1990 and persisted till 1998 when the law of Equal Opportunities was issued