Les vignes et vignerons d’Orléans à la fin du Moyen Âge

International audienceOrléans, a large city in the royal domains at the end of the Middle Ages, was famous for its river and its university but also for its vast holdings in vineyards, from which a rather large part of the population, in and outside the town, was able to make a living. Documentation is uneven and can be found in the records of some religious establishments, but is especially in the fairly rich sources based on solicitors’ offices and the city’s accounting records. There were vineyards in forty-three surrounding parishes and even right up to the town walls, with wines known as l’"auvernat", "pinot noir", or "fromenteau". The significant wine trade led to the creation, after 1385, of the so-called tax of the "twelfth" upon purchased wine, one of the city’s main resources. The cultivation practices are not particularly noteworthy, except that they were often carried out by contractors who passed the work on to apprentices, some of whom were so old that they could only have been low-wage workers and who eventually even replaced women during the grape harvests.Orléans, grande ville du domaine royal à la fin du Moyen Âge était réputée pour son fleuve et son Université, mais aussi pour son immense vignoble dont la production faisait vivre une bonne partie de la population, dans et hors les murs. La documentation est inégale et provient de quelques établissements religieux mais surtout d’assez riches fonds de notaires et de la comptabilité urbaine. On trouve des clos de vigne dans les quarante-trois paroisses environnantes et jusqu’aux remparts de la cité ; il y pousse de l’« auvernat », du pinot noir, du fromenteau. L’important trafic de vin a provoqué la création de l’impôt du « douzième » du vin acheté, une des ressources principales de la ville après 1385. Les façons n’ont rien de particulier, sinon qu’elles sont souvent menées par des entrepreneurs qui font travailler des apprentis bien trop âgés pour ne pas être des ouvriers à bas coût qui finissent même par prendre la place des femmes lors des vendanges