
Professions and "the Labouring Arts" in <i>All's Well That Ends Well</i>
Author(s) -
Mary Polito
Publication year - 2004
Publication title -
renaissance and reformation
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.1
H-Index - 5
eISSN - 2293-7374
pISSN - 0034-429X
DOI - 10.33137/rr.v40i3.9030
Subject(s) - humanities , art , allusion , political science , literature
Les historiens ont récemment soutenu que la professionnalisation en tant qu'une nouvelle forme de gouvernement social était un produit de l'humanisme de l'après-Réforme. Ils ont également montré que le monopole de la juridiction et du statut qu'auraient acquis les professions érudites n'était pas inévitable, mais qu'il était plutôt l'objet de luttes et de débats sociaux. L'auteur de cet article montre que Shakespeare fait allusion à ces débats au sujet du travail et du statut des travailleurs dans plusieurs de ces oeuvres, mais qu'il traite spécifiquement de la question dans sa comédie All's Well That Ends Well. Shakespeare y présente de manière ironique le personnage d'Hélène comme un exemple idéal de professionnel instruit, prudent, mais audacieux qui se sert de sa compétence pour gagner en statut, mais qui, du même coup et sans en avoir l'intention, contribue à civiliser la nation. De cette manière, Shakespeare attire l'attention sur la fonction civilisatrice de sa propre profession.