
<i>All’s Well That Ends Well</i> and Shakespeare’s Marriage
Author(s) -
R. Brian Parker
Publication year - 2001
Publication title -
renaissance and reformation
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.1
H-Index - 5
eISSN - 2293-7374
pISSN - 0034-429X
DOI - 10.33137/rr.v37i3.8711
Subject(s) - humanities , art , philosophy
Cette note revient sur le peu de faits connus du mariage de Shakespeare, faits qui semblent indiquer une union plus ou moins imposée par la famille d’une femme enceinte, pour proposer une dimension biographique de cette comédie tardive. Justement, l’un des principaux facteurs qui font qualifier All’s Well That Ends Well de «comédie problématique» est le rôle inhabituel joué par le mariage comme marqueur, non pas de la réalisation du désir de deux jeunes amoureux, mais plutôt du triomphe de l’héroïne de la pièce au depens du jeune homme, qui avait résisté à un tel mariage. Ce triomphe s’effectue par un stratégème faisant en sorte que le jeune homme se trouve obligé d’accepter la jeune femme déjà enceinte, et le mélange d’amertume et de honte marquant son attitude aurait bien pu être projeté sur le personnage par un dramaturge plus agé qui reconnaissait, dans son texte source, l’image miroir d’une situation de
sa jeunesse.