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Re-Reading John Ford’s ’ <i>Tis Pity She’s a Whore</i>, Re-Writing Tragedy: Margaret Cavendish’s <i>The Unnatural Tragedy</i>
Author(s) -
Linda Avril Burnett
Publication year - 2012
Publication title -
renaissance and reformation
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.1
H-Index - 5
eISSN - 2293-7374
pISSN - 0034-429X
DOI - 10.33137/rr.v34i4.18652
Subject(s) - tragedy (event) , humanities , pity , art , philosophy , literature
Dans cet article, l’auteur développe et appuie la revendication d’originalité de Margaret Cavendish. L’auteur présente The Unnatural Tragedy (1662), une relecture de ’Tis Pity She’s a Whore (1633), comme faisant partie de la tradition des femmes écrivaines dans laquelle deux textes sont publiés dans un seul volume : le premier créatif et le deuxième critique. L’analyse montre que la façon dont Cavendish utilise cette forme d’appropriation rend The Unnatural Tragedy plus proche de ce que nous nommons une parodie, que de l’imitation propre à la Renaissance. L’auteur montre également que la pièce de Cavendish porte deux voix : une première critique et une deuxième qui rend hommage à la pièce de Ford. The Unnatural Tragedy de Cavendish traite de l’association que Ford fait entre le discours féminin et la transgression sexuelle dans ’Tis Pity She’s a Whore (1633). Simultanément, la pièce de Cavendish est un hommage à la tentative de Ford de remettre en question l’idéologie d’un genre dans lequel les notions d’amour romantique et d’honneur masculin sont privilégiées. Dans sa pièce, Cavendish retravaille celle de Ford afin de déstabiliser à la fois la tragédie et ce qu’elle représente dans la société patriarcale de Cavendish, et ce faisant, s’adresse simultanément à Aristote et Ford.

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