
Education At Work, Literacy at the Resource Frontier: A Matter of Life and Death
Author(s) -
Terry Wilde
Publication year - 2012
Publication title -
historical studies in education
Language(s) - French
Resource type - Journals
eISSN - 1911-9674
pISSN - 0843-5057
DOI - 10.32316/hse/rhe.v24i1.4083
Subject(s) - frontier , functional illiteracy , humanities , literacy , immigration , resource (disambiguation) , sociology , ethnology , political science , art , pedagogy , law , computer network , computer science
This article looks at an under-researched aspect of rural education: adult literacy educationalong Ontario’s resource frontier in the early twentieth century. Workers in mining, lumberingand railroads were male; many were immigrants who wanted to earn enough either to establishhomes in Ontario or return home with a viable stake. The majority did not read or speakEnglish fluently which, directly and indirectly, led to injuries and accidents. I examine thenascent attempts of educators like Alfred Fitzpatrick to teach elementary reading and writingto these men. Their willingness to participate in the process was, however, limited by factorssuch as exhaustion at the end of a long shift; gender and cultural prejudices; and competingmasculinities. The resource frontier was remote and isolated. The work was hard and dangerous.The inability to read and communicate made it more so. This article sheds light on someof the reasons why illiteracy persisted for so long.RésuméCet article jette un regard sur un aspect peu connu de l’éducation en milieu rural : l’alphabétisationdes adultes aux confins des terres habitées de l’Ontario au début du vingtième siècle.Dans les industries forestière, minière et ferroviaire les ouvriers étaient des hommes; beaucoupd’entre eux étaient des immigrants qui voulaient gagner suffisamment d’argent pour s’établirdans cette province ou retourner dans leurs pays d’origine avec une somme d’argent substantielle.La majorité ne savait ni lire ni parler anglais couramment ce qui, directement ouindirectement, entrainait des accidents et des blessures. Nous traitons des premières tentativesd’éducateurs tels qu’Alfred Fitzpatrick pour enseigner les rudiments de la lecture et de l’écritureà ces hommes. Leur volonté d’apprendre était cependant entravée par des facteurs tels quel’épuisement dû au travail, des préjugés culturels ou de genre et l’influence des modèles demasculinité. Ces régions étaient peu peuplées et isolées. Le travail était difficile et dangereux.L’incapacité de lire et de communiquer empirait la situation. Cet article expose certaines desraisons qui ont favorisé la persistance de l’analphabétisme aussi longtemps.