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La forma de la escritura en la obra de Samuel Beckett (o ¿qué podemos interpretar?)
Author(s) -
Max Hidalgo Nácher
Publication year - 2011
Publication title -
tropelías/tropelías
Language(s) - Spanish
Resource type - Journals
eISSN - 2255-5463
pISSN - 1132-2373
DOI - 10.26754/ojs_tropelias/tropelias.200415-1717
Subject(s) - humanities , philosophy , art
La interpretación de los textos literarios tiende, frecuentemente, a reducirlos a significado. Ahora bien, el análisis concreto de éstos puede mostrar que el significado es un estrato derivado (se diría que el más frágil y voluble de todos ellos) y que la singularidad del texto poético ha de estribar, no ya en lo que éste diga, sino en lo que haga.Tomando la obra de Samuel Beckett, veremos cómo la interpretación ha tendido a hacer abstracción de dicha forma y de sus posibilidades de ejecución, lo que, llegados a un cierto punto, permite preguntamos: ¿y si lo cómico o lo patético postulado por diferentes intérpretes de Beckett no estuviera siempre contenido en los textos, sino en su ejecución? ¿Y si se hubiera tomado por la esencia de la obra lo que, en no pocas ocasiones, sólo era un efecto? Ello nos permitirá preguntarnos por la especificidad de lo poético, poniendo en duda la primacía del discurso en general (y del filosófico en particular) sobre el resto de prácticas y proponiendo una abertura de la interpretación en un sentido no semántico y, si se quiere, técnico.Así desplazaremos la atención hacia la forma y hacia las diferentes posibilidades de lectura de la misma, mostrando cómo gran parte de las interpretaciones beckettianas han sido, si no ciegas, sordas cuando menos. Samuel Beckett no es el autor del absurdo que se le ha hecho ser, ni el de una presunta verdad del ser: la escucha de sus textos lo desmiente.L’interprétation des textes littéraires finit par les réduire, très souvent, à un signifié. Or l’analyse concrète de ceux-ci peux montrer que le signifié est une strate dérivée (et peut-être la plus fragile de toutes) et que la singularité du texte poétique repose non pas dans ce qu’il dit, mais dans ce qu’il fait.En prenant comme échantillon l’œuvre de Samuel Beckett, nous verrons comment les interprètes ont fait abstraction, très souvent, de cette forme et de ses possibilités d’exécution, ce qui nous permet de nous demander: le comique ou le pathétique postulés par quelques-uns des critiques de Beckett, est-il toujours contenu dans les textes ou bien, au contraire, peut-il être un effet de l’exécution? Les critiques, n’ont-ils pas pris pour l’essence de l’œuvre ce qui, dans beaucoup des cas, n’était qu’un effet? Cela permettra de nous demander quelle est la spécificité du poétique, ce qui mettra en doute la primauté du discours en général (et particulièrement du discours philosophique) sur les autres pratiques. Nous proposerons ainsi une ouverture de l’interprétation dans un sens non-sémantique et, si l’on veut, technique.De cette façon, nous voudrions attirer l’attention sur la forme de l’écriture et sur les quelques possibilités de lecture de celle-ci, afin de montrer comment une partie non négligeable des critiques beckettiennes ont été, sinon aveugles, du moins sourdes. Samuel Beckett n’est pas l’auteur de l’absurde qu’on a voulu faire de lui, ni celui qui garderait dans son écriture une prétendue vérité de l’être.

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