
« L’écho de ceux qui ont crié » : le legs symboliste et moderniste dans la poésie d’Alexandre Amprimoz
Author(s) -
Antonio Viselli
Publication year - 2015
Publication title -
voix plurielles
Language(s) - French
Resource type - Journals
ISSN - 1925-0614
DOI - 10.26522/vp.v12i2.1268
Subject(s) - humanities , art , philosophy
Cibler la poétique d’Amprimoz est aussi problématique que situer une unique tendance littéraire, esthétique et philosophique chez le critique qu’était le professeur de littérature et de linguistique françaises : ses vastes intérêts et ses publications multiples dans des domaines aussi amples que la littérature canadienne française, la littérature pour la jeunesse, le symbolisme – de Germain Nouveau à Rimbaud, la sémiotique, entre autres –, sans oublier le crepuscolarismo italien et le modernisme anglophone, en font foi. Pour lui rendre hommage, je souhaite surtout explorer, dans la présente analyse, la relation ambigüe entre la poétique symboliste et l’écriture moderniste : la poésie d’Amprimoz semblerait réconcilier, par le biais d’un multilinguisme sans effort, la représentation artistique qui unit les pensées contradictoires d’un Stéphane Mallarmé et d’un Ezra Pound. Certes, la poétique d’Amprimoz reste essentiellement inclassable. Cependant, en l’inscrivant dans les courants littéraires qui le fascinaient tant, on est capable de déchiffrer un travail à la fois critique et poétique, qui rassemble des mouvements littéraires distincts et que l’on regroupe, souvent à tort, sous l’unique nomenclature anglophone de « modernisme ».