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Contribution à l’étude du pouvoir antifongique des graines du Chénopodium quinoa Wild vis-à-vis de deux champignons phytopathogène de l’orge : Pyrenophora tritici-repentis et Rhynchosporium secalis
Author(s) -
Sofiane Abderrahim Zouaoui,
Aïcha Megherbi-Benali,
Benali Fawzia Toumi,
Djillali Ouaar
Publication year - 2018
Publication title -
bulletin de la société royale des sciences de liège
Language(s) - French
Resource type - Journals
ISSN - 1783-5720
DOI - 10.25518/0037-9565.8127
Subject(s) - hordeum vulgare , biology , microbiology and biotechnology , botany , poaceae
Le présent travail a pour objectif de tester le pouvoir antifongique des différents extraits éthanoliques, méthanoliques, hexaniques et sous reflux de la semence du Chénopodium quinoa Wild sur deux souches fongiques phytopathogènes de l’orge « Pyrenophora tritici- repentis et Rhynchosporium secalis ». Nous avons utilisé la méthode d’incorporation des produits dans un milieu gélosé PDA, pour déterminer les taux d’inhibition, en comparant leur action à diverses concentrations sur la croissancemycélienne. Après préparation d’une série de dilution, un millilitre de chaque dilution est ajouté aseptiquement à 19 ml de milieu de culture PDA maintenu liquide à 45°C. Après solidification, chaque boite est inoculée à l’aide d’un disque mycélien de 6mm de diamètre provenant d’une culture âgée d’une semaine. Les boites sont incubées à 25°C ± 1°C pendant sept jours pour les isolats. Le PDA sans extrait a servi de témoin pour chaque souche. L’expérimentation réalisée in vitro, montre une activité antifongique remarquable et hautement significative vis-à-vis des deux cryptogames étudiés. Une concentration en extrait de l’ordre de 10 mg/ml à inhibée l’extension mycélienne de Pyrenophora tritici-repentis et Rhynchosporium secalis. Le taux d’inhibition de ces derniers varie de 68,42% à 91,17% le 7ème jour d’incubation. Le test positif des saponines suggère que ces molécules sont à l’origine du pouvoir antifongique doté pour cette plante. Ce qui a été confirmé par plusieurs auteurs. L’efficacité des molécules testées pourrait être le sujet d’une investigation et une exploitation dans la lutte intégrée contre les deux champignons testés qui causent beaucoup de dégâts pour la culture de l’orge.

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