
Activité antibactérienne de quatre extraits de Teucrium polium L. du mont de Tessala (Algérie occidentale).
Author(s) -
Nadjia Fertout-Mouri,
Ali Latrèche,
Zoheir Mehdadi,
Zohra Bengherraz
Publication year - 2016
Publication title -
bulletin de la société royale des sciences de liège
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.13
H-Index - 11
ISSN - 1783-5720
DOI - 10.25518/0037-9565.6472
Subject(s) - chemistry , teucrium , microbiology and biotechnology , traditional medicine , biology , medicine , lamiaceae
Les plantes possèdent d’extraordinaires vertus thérapeutiques. Elles contiennent un grand nombre de molécules qui ont des intérêts multiples mis à profit dans l’industrie pharmaceutique, en alimentation, en cosmétologie et en dermopharmacie. Une grande partie des recherches actuelles porte sur l’étude de molécules antimicrobiennes et il nous a semblé donc, intéressant d’inscrire notre travail dans ce contexte de recherche. Ce travail porte sur une plante médicinale très utilisée par les populations algériennes, Teucrium polium L., poussant dans la région de Sidi Bel Abbès, sur le mont de Tessala Toutes les parties aériennes sont utilisées pour l’extraction. Cette dernière, réalisée par des solvants de polarité croissante, a permis d’obtenir quatre extraits : éther diéthylique, acétate d’éthyle, n-butanol et aqueux. C’est en fait l’extrait aqueux qui représente le rendement le plus élevé, suivi de ceux des extraits n-butanolique, acétate d’éthyle et éther diéthyle. L’activité antibactérienne des extraits de Teucrium polium L. sont testés sur quatre souches bactériennes pathogènes dont trois de type Gram(-) (Escherichia coli ATCC 25922, Proteus mirabilis ATCC 35659, Pseudomonas aeruginosa ATCC 27853) et une de type Gram(+) (Staphylococcus aureus ATCC 25923). Il apparait que l’extrait n-butanolique montre la meilleure efficacité vis-à-vis des souches testées (75% de sensibilité) ; l’extrait aqueux reste le moins efficace. Par ailleurs, Echerichia coli exhibe une forte résistance (80%). Les concentrations moyennes inhibitrices (CMI) varient entre 06,25 et 12,50μg/ml, ce qui révèlerait une inhibition très forte.