
LE BILAN DU «FÉDÉRALISME D’OUVERTURE» DU GOUVERNEMENT DE STEPHEN HARPER FACE AUX REVENDICATION DU QUÉBEC
Author(s) -
Gregory Godbout
Publication year - 1969
Publication title -
federalism-e journal
Language(s) - French
Resource type - Journals
ISSN - 2562-3435
DOI - 10.24908/fede.v15i1.13589
Subject(s) - political science , humanities , centralisation , art , law
Depuis la signature de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique, qui marque la formation de la fédération canadienne en 1867, se sont alternées des périodes de centralisation du pouvoir entre les mains du palier fédéral et d’autres où les provinces arrivaient à faire quelques gains.1 Les relations entre le gouvernement fédéral et les provinces, surtout celles avec le Québec, sont souvent tendues. Nous n’avons qu’à penser à la naissance du mouvement souverainiste québécois et à ses revendications. Pierre-Elliott Trudeau, premier ministre canadien de l’époque, s’opposait fermement au mouvement souverainiste québécois2, lui qui était un fervent défenseur des droits individuels, dont la pensée est illustrée par des réformes comme la loi sur le multiculturalisme, la loi sur le bilinguisme et le rapatriement constitutionnel qui y incluait la Charte canadienne des droits et libertés3. Même si ces mesures avaient pour but l’unification nationale par la création d’une identité canadienne basée sur des valeurs communes mesures ont «[…]laissé le pays plus divisé que jamais» selon Kenneth McRoberts, car cette vision du Canada basée sur l’égalité des individus et des provinces allait à l’encontre des revendications collectives des Québécois4.[...]