z-logo
Premium
ETUDE QUANTITATIVE DE LA CLASSIFICATION DES HAMAMELIDIDAE
Author(s) -
Barabé Denis,
Bergeron Yves,
Vincent Gilles A.
Publication year - 1982
Publication title -
taxon
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.819
H-Index - 81
eISSN - 1996-8175
pISSN - 0040-0262
DOI - 10.2307/1219679
Subject(s) - biology , humanities , forestry , geography , philosophy
Résumé La taxonomie numérique est rarement utilisée pour comparer les familles de plantes entre elles. Ceci est probablement dû au fait qu'il est difficile d'organiser les caractères de façon à bien exprimer la variabilité qui existe souvent à ce niveau taxonomique. Afin de contourner cet obstacle nous avons utilisée la fréquence des caractères à l'intérieur de la famille. L'étude porte sur la sous‐classe des Hamamelididae , sensu Takhtajan (1969), qui comprend 22 familles. Pour la plupart des familles, 130 caractères morphologiques et anatomiques ont été recensés. La fréquence d'un caractère, dans chaque famille, est obtenue en calculant le pourcentage de genres qui possèdent le caractère en question. Les données furent traitées selon 2 méthodes: la méthode des groupements par agglomération hiérarchique et l'analyse en coordonnées principales. Le coefficient de similarité utilisée est celui de Gower (1971). Cette analyse montre que la sous‐classe des Hamamelididae se subdivise phénétiquement en trois groupes assez bien délimités. Le groupe 1 comprend des familles dites primitives, Eupteleaceae, Tetracentraceae, Trochodendraceae, Myrothamnaceae, Cercidiphyllaceae, Platanaceae, Hamamelidaceae , et est souvent vu comme faisant le lien avec les autres sous‐classes. Les familles du groupe 3, Myricaceae, Moraceae, Ulmaceae, Betulaceae, Fagaceae, Juglandaceae, Rhoipteleaceae, Urticaceae, Cannabaceae , se distinguent plutôt par des caractères évolués et forment le noyau des Amentifères. Le groupe 2, qui comprend les familles Casuarinaceae, Eucommiaceae, Balanopaceae, Didymelaceae, Leitneriaceae et Barbeyaceae , ne semblent pas posséder de caractères particuliers. Ces familles possèdent, pour la plupart, un ensemble de caractères qui se trouvent principalement soit dans le groupe 1, soit dans le groupe 3 ou les deux à la fois. Voilà pourquoi, il réunit des familles phénétiquement intermédiaires entre celles du groupe 1 et du groupe 3. Cette étude indique aussi que les Balanopaceae se rapproche davantage du complexe Trochodendrales‐Hamamelidales que des Fagales . De plus, il semble que les Leitneriaceae , tout en étant près des Amentifères, s'insèrent plus ou moins directement entre ce groupe et les Hamamelidales . Les résultats obtenus concordent sensiblement avec certains systèmes de classification modernes et plus particulièrement avec celui proposé par Takhtajan, si l'on fait abstraction de la position des Balanopaceae et des Leitneriaceae .

This content is not available in your region!

Continue researching here.

Having issues? You can contact us here