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Author(s) -
Aaron Mills
Publication year - 2017
Publication title -
windsor yearbook of access to justice/the windsor yearbook of access to justice
Language(s) - French
Resource type - Journals
eISSN - 2561-5017
pISSN - 0710-0841
DOI - 10.22329/wyaj.v33i1.4816
Subject(s) - indigenous , narrative , constitutionalism , section (typography) , treaty , politics , sociology , colonialism , history , law , political science , literature , art , democracy , ecology , advertising , business , biology
In reflecting on the relationship between ongoing Canadian colonialism and sacred indigenous spaces, the author considers different conceptions of constitutionalism and of law from the location of Gaamitigomishkag, a sacred site for four Anishinaabe communities (including the author’s) in the Boundary Waters area of Treaty #3. The inquiry is framed by the author’s relationship with his grandmother. In the first section he recalls what it was like learning to learn Anishinaabe law from her. He invites his readers to join him in shifting their focus from what to how they learn something (perhaps radically) new. In the second section he shares an anecdote about learning from his grandmother on one particular summer day at Gaamitigomishkag. In the third section, he challenges readers to deploy the interrogative shift from what to how through a narrative that begins to disclose structural differences between Canadian and Anishinaabe constitutionalisms, and thus, their respective systems of law. Given the narrative form of much of this article, readers have to work for their meanings. Each arc in the third section’s narrative begins at Gaamitigomishkag, but discloses very different ways that peoples might constitute themselves as political community in, near and through it. A critical question the article poses is not what, but rather how should one think about community in this space? The article ends in the present where Canadian constitutionalism has been smashed on top of Anishinaabe constitutionalism. The author is left at Gaamitigomishkag reflecting on which community(ies) he belongs to. He invites the reader to consider whether he decides. Dans le cadre de ses réflexions sur la relation entre le colonialisme canadien qui se poursuit et les espaces autochtones sacrés, l’auteur examine diverses conceptions du constitutionnalisme et du droit depuis l’emplacement de « Gaamitigomishkag », qui est un site sacré pour quatre collectivités anishinaabe de la région du Traité no 3 relatif aux eaux limitrophes. L’auteur mène son analyse autour de sa relation avec sa grand-mère. Dans la première section, il explique à quoi ressemblait l’apprentissage de la loi anishinaabe auprès d’elle. Il demande aux lecteurs de modifier radicalement leur approche et de mettre l’accent, comme il l’a fait, sur la méthode d’apprentissage plutôt que sur l’objet. Dans la deuxième section, il raconte une anecdote au sujet de la leçon apprise de sa grand-mère un jour d’été à Gaamitigomishkag. Dans la troisième section (qui est aussi la plus longue), il demande à nouveau aux lecteurs de passer du quoi au comment au moyen d’un récit qui fait ressortir les différences structurelles entre les constitutionnalismes du Canada et de la Nation anishinaabe et, par conséquent, leurs systèmes de droit respectifs. Étant donné qu’une bonne partie de l’article est présentée sous forme de récit, les lecteurs doivent déployer des efforts pour trouver le sens des messages qui y sont exprimés. Chaque arc du récit débute à Gaamitigomishkag, mais révèle des façons bien différentes dont les peuples peuvent se constituer en communauté politique à l’intérieur et à proximité de cet arc. L’auteur cherche à savoir non pas à quoi, mais plutôt comment réfléchir dans cet espace. L’article se termine à l’époque actuelle, où le constitutionnalisme canadien est substitué à celui de la Nation anishinaabeg. L’auteur se trouve alors à Gaamitigomishkag et cherche à savoir à quelle collectivité il appartient. Il invite le lecteur à se demander si une décision est effectivement prise à ce sujet.