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Relation entre disponibilités en herbe, ingestion et activités alimentaires de béliers au pâturage
Author(s) -
L. Mebirouk-Boudechiche,
L. Boudechiche,
R. Ferhat,
Ali Tahar
Publication year - 2013
Publication title -
archivos de zootecnia
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.232
H-Index - 15
eISSN - 1885-4494
pISSN - 0004-0592
DOI - 10.21071/az.v63i242.544
Subject(s) - forestry , art , humanities , geography
C’est dans le but de juger d’une complémentation adéquate en fonction du disponible alimentaire, lui-même fonction des saisons et dans la perspective d’améliorer la durabilité des systèmes d’élevage utilisateurs d’herbe, que on a entrepris ce travail en étudiant le comportement alimentaire et l’ingestion au pâturage de 5 béliers de race locale pâturant une prairie naturelle de plaine du nord-est algérien, et ce, durant trois saisons consécutives: automne, hiver et printemps. Parallèlement, la com-position botanique et la valeur nutritive aussi bien de la prairie pâturée que des rations simulées par coup de dent des animaux (méthode de hand plucking) ont été évaluées. L’identification des espèces végétales constituant les rations ingé-rées, n’a cependant eu lieu qu’en période printa-nière, propice à cette opération. Les animaux ont ainsi privilégié la consommation de l’asphodèle (Asphodelus microcarpus) (70 %) en première position, puis des légumineuses (20 %) et enfin des graminées (10 %). Outre, durant les trois saisons, les béliers ont sélectionné une ration de meilleure qualité que le fourrage disponible (15,2 % matières azotées totales, MAT; 0,79 unité fourragère viande, UFV/kg MS et 14,5 % MAT; 0,71 UFV/kg MS pour le printemps). La quantité ingérée a été maximale au printemps (1,24 kg) et minimale en hiver (689 g) sans doute en relation avec le disponible alimentaire durant les deux saisons (627 vs. 97 kg MS/ha). Il en ressort que l’hiver et l’automne constituent la période creuse pour ces animaux en système extensif pour qui une complémentation en quantité s’avère nécessaire. D’un point de vue qualitatif, un déficit protéique s’observe durant les trois saisons surtout pour des animaux à l’engraissement.

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