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Digestion des protéines végétales chez les monogastriques. Exemple des protéines de pois
Author(s) -
Irène Crévieu-Gabriel
Publication year - 1999
Publication title -
inra productions animales
Language(s) - French
Resource type - Journals
eISSN - 2273-7766
pISSN - 2273-774X
DOI - 10.20870/productions-animales.1999.12.2.3874
Subject(s) - humanities , chemistry , microbiology and biotechnology , art , biology
Cet article présente les connaissances actuelles sur le déroulement de la digestion des protéines chez les monogastriques, essentiellement les porcs et les volailles. Le pois, qui est un protéagineux important en Europe, a été choisi comme exemple compte tenu des variabilités importantes de digestibilité des protéines qu’il présente. Après un rappel de la composition protéique de cette matière première et des digestibilités chez les monogastriques, les différents composants pouvant intervenir pour expliquer les résultats observés sont présentés. Ainsi plusieurs facteurs antinutritionnels contenus dans ce protéagineux peuvent avoir une influence négative. D’autres consituants du pois ou de l’aliment, tels que les glucides ou les lipides, peuvent aussi être impliqués. De plus, la structure même des protéines entraîne une sensibilité variable à l’hydrolyse. Ainsi certaines caractéristiques telles qu’une hydrophobie importante, une forte glycosylation, une structure secondaire riche en feuillets β, une structure tertiaire compacte et la présence de ponts disulfure semblent avoir une influence négative sur l’hydrolyse des protéines. Les traitements technologiques appliqués aux aliments peuvent aussi avoir dans certains cas un effet sur la digestion des protéines. Ainsi, le broyage peut dans certaines conditions améliorer la digestion. De même des traitements thermiques tels que la granulation ou l’extrusion, dans la mesure où les conditions utilisées ne sont pas extrêmes, peuvent améliorer la digestion des protéines. Les quantités de rejets azotés issus de la digestion dépendent ainsi de nombreux facteurs. Ils sont constitués de protéines mais aussi de fortes proportions de peptides dont l’origine reste à déterminer (alimentaire et/ou endogène) pour proposer des solutions afin de les réduire.

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