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Concentrations de l’hormone lutéinisante et de la progestérone chez des vaches zébus Azawak soumises à différents protocoles de synchronisation de l’oestrus
Author(s) -
Moussa Zongo,
W. Pitala,
L. Sawadogo,
H. Boly,
Noelita Melo de Sousa,
Joseph Sulon,
JeanFrançois Beckers
Publication year - 2008
Publication title -
revue d'élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux/revue d'élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux
Language(s) - French
Resource type - Journals
eISSN - 1951-6711
pISSN - 0035-1865
DOI - 10.19182/remvt.9993
Subject(s) - gynecology , medicine
Quinze vaches zébus Azawak ont été soumises à deux protocoles de synchronisation de l’oestrus. Les concentrations plasmatiques de LH et le pourcentage des femelles ayant exhibé un comportement d’oestrus ont été répertoriés. Le premier traitement de synchronisation (T1, n = 9) a été effectué avec des implants sous-cutanés de norgestomet placés sous la peau de l’oreille pendant 10 jours. Le traitement a été complété par des injections de valérate d’oestradiol, de prostaglandine F2α et de pregnant mare serum gonadotropin (PMSG). Le deuxième protocole (T2, n = 6) a consisté en deux injections de prostaglandine F2α à 11 jours d’intervalle, suivies d’une injection de PMSG deux jours après la deuxième injection de prostaglandine. Des échantillons de sang ont été prélevés à trois heures d’intervalle pendant cinq jours après le retrait de l’implant (T1) ou l’injection de PMSG (T2) pour mesurer les taux de LH. Le taux d’oestrus induit a été plus élevé chez les vaches du groupe T2, mais cette différence n’a pas été significative. En général, le temps observé entre la fin du traitement et le début de l’oestrus a été plus court chez les femelles traitées au norgestomet (35,9 ± 3,9 h) que chez celles traitées à la prostaglandine (49,5 ± 5,8 h). Sept sur les neuf femelles traitées au norgestomet et seulement deux sur les six traitées à la prostaglandine ont présenté un pic de LH. L’intervalle moyen entre la fin des traitements et le pic de LH a eu tendance à être plus long chez les femelles traitées à la prostaglandine que chez celles traitées au norgestomet. Une femelle a présenté des concentrations de LH anormalement élevées après le retrait de l’implant. Toutefois, aucun pic de LH n’a été observé pendant la période de suivi.

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