
Effets de l’acéturate de diminazène et de l’hydrochlorure de mélarsamine sur les modifications des paramètres biochimiques chez des gazelles au front rouge (<em>Gazella rufifrons</em>) expérimentalement infectées avec <em>Trypanosoma brucei</em>
Author(s) -
A. W. Mbaya,
Mohammed Aliyu,
C.O. Nwosu,
Umma A. Ibrahim
Publication year - 2008
Publication title -
revue d'élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux/revue d'élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux
Language(s) - French
Resource type - Journals
eISSN - 1951-6711
pISSN - 0035-1865
DOI - 10.19182/remvt.9984
Subject(s) - microbiology and biotechnology , biology , humanities , philosophy
Une étude a été menée pour déterminer les effets chémothérapeutiques de l’hydrochlorure de mélarsamine (Cymelarsan®) et de l’acéturate de diminazène (Bérénil®) sur les paramètres biochimiques sanguins chez des gazelles au front rouge expérimentalement infectées par Trypanosoma brucei. Suite à la parasitémie des gazelles, les observations suivantes ont été faites : une augmentation significative (p 0,05). Ces modifications biochimiques sont revenues à des valeurs proches de celles de la période de préinfection avant la fin de l’expérience chez les gazelles traitées avec 0,3 ou 0,6 mg/kg de poids vif (PV) de Cymelarsan ou 7,0 mg/kg de Bérénil. Les résultats semblent indiquer qu’un stress initial, associé à une augmentation du niveau du cortisol sérique et à son effet immunodépresseur pouvaient être responsable de l’installation et de l’expression clinique de l’infection chez les gazelles au front rouge. Par ailleurs, la sévérité des effets biochimiques produits expérimentalement a montré que la trypanotolérance chez les gazelles sauvages pouvait être compromise, surtout lorsque ces dernières étaient exposées au stress de la captivité. Les résultats ont aussi montré que le Cymelarsan à 0,3 ou 0,6 mg/kg PV et le Bérénil à 7,0 mg/kg PV étaient efficaces pour contrôler la maladie dans les conditions de l’expérience.