
Maladies virales du cheval au Pantanal, Brésil. Etudes réalisées entre 1990 et 1995
Author(s) -
R. A. M. S. Silva,
Alberto M. R. Dávila,
Lygia Busch Iversson,
U. G. P. de Abreu
Publication year - 1999
Publication title -
revue d'élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux/revue d'élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux
Language(s) - French
Resource type - Journals
eISSN - 1951-6711
pISSN - 0035-1865
DOI - 10.19182/remvt.9706
Subject(s) - humanities , art
Les auteurs ont étudié de 1990 à 1995 des maladies virales du cheval au Pantanal, Brésil, et rapportent pour la première fois la présence de maladies virales respiratoires. La séropositivité pour l’adénovirus équin était de 42 % et concernait principalement les animaux âgés de moins de 3 ans (61,9 %). Vis-à-vis de l’herpèsvirus équin de type 1 (EHV-1), elle était de 36 % (parmi les animaux séropositifs, 50 % étaient des poulains et 22,2 % des juments). La séropositivité observée pour EHV-1/respiratoire était de 58 %. Parmi les rhinovirus équins, seul le rhinovirus équin de type 1 (ERV-1) a été étudié lors de l’enquête. La séropositivité pour ERV-1 était de 18 p. 100. Les poulains âgés de 1 à deux ans (22,2 %) ont présenté un titre de 1/5. Des titres de 1/10 à 1/20 n’ont été observés que chez des animaux âgés de plus de cinq ans. Les réactions positives vis-à-vis du virus influenza A/Equine/2/Miami était de 30 %. Les poulains représentaient 40 % et les juments 28,6 % de tous les animaux séropositifs. La séropositivité pour l’influenza virus A/Equine/2/Fontainebleau était de 42 %. Les poulains et les juments totalisaient 86 % (43 % dans chaque groupe) des animaux séropositifs. Dans l’étude concernant l’anémie infectieuse du cheval, la prévalence observée était de 24,8 %. La séropositivité était de 14,3 % chez les mâles et de 10,6 % chez les femelles. Dans l’enquête sur les arboviroses, des anticorps neutralisants ont été observés pour les virus de l’encéphalite équine de l’est (6,7 %), de l’encéphalite équine de l’ouest (1,2 %), le flavivirus Ilheus (26,6 %), et les bunyavirus de Maguari (28,2 %) et de Tacaiuma (15,7 %). Aucun cas d’arté- rite virale équine n’a été détecté dans la région. Au Pantanal, à l’exception des arboviroses, tous les virus équins sont apparemment contractés quand de jeunes chevaux sont mis en contact avec des chevaux plus âgés, ou suite aux pratiques d’élevage locales.