
Effets de la difluorométhylornithine après administration intraveineuse et son association avec de l'acéturate de diminazène contre Trypanosoma bruceichez des chiens infectés expérimentalement au Nigeria
Author(s) -
B.M. Anene,
S. M. Anika,
C.C. Chukwu
Publication year - 1997
Publication title -
revue d'élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux/revue d'élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux
Language(s) - French
Resource type - Journals
eISSN - 1951-6711
pISSN - 0035-1865
DOI - 10.19182/remvt.9574
Subject(s) - eflornithine , medicine , microbiology and biotechnology , gynecology , biology , biochemistry , enzyme , spermidine
De la difluorométhylornithine (DFMO, eflornithine) a été donnée par voie intraveineuse (lV) à des chiens infectés expérimentalement par Trypanosoma brucei. Une posologie de 400 g/kg/jour répartie en trois doses quotidiennes pendant 7 jours pour les primo-infections ou 21 jours lors de rechutes ne s'est pas révélée curative. Le traitement des primo-infections aussi bien que de leurs récidives s'est caractérisé par un déclenchement lent de l'action (le coefficient d'épuration parasitaire a été atteint après 4 à 5 jours de traitement) et de courtes périodes sans parasitémie (6 jours). L'administration simultanée de DFMO et d'une seule dose de Berenil (7 mg/kg) pour les primo-infections a permis d'obtenir des résultats chimiothérapeutiques plus importants que ceux de la monothérapie car elle n'a pas été suivie de rechute. L'administration orale de DFMO a provoqué, dans les quatre jours qui ont suivi, une perte d'appétit, des vomissements, une diarrhée abondante et une déshydratation avancée. Ces inconvénients importants font de la voie IV une véritable alternative à celle de la thérapeutique orale.