
Quelques recherches fondamentales sur le virus bovipestique. II l'hémaglutinine bovipestique. Relations antigéniques des virus pestiques et morbilleux
Author(s) -
Alain Provost,
Christian Borredon
Publication year - 1968
Publication title -
revue d'élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux/revue d'élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux
Language(s) - French
Resource type - Journals
eISSN - 1951-6711
pISSN - 0035-1865
DOI - 10.19182/remvt.7595
Subject(s) - microbiology and biotechnology , philosophy , thermolabile , humanities , chemistry , biology , biochemistry , enzyme
Les auteurs ont mis en évidence l'existence d'une hémagglutinine du virus bovipestique. Ils précisent quelques conditions de son obtention, étudient quelques-unes de ses propriétés physico-chimiques et indiquent que les hématies du singe Erythrocebus patas sont les plus sensibles à son action. A côté de l'hémagglutinine paraît exister un autre antigène qui se fixe lui aussi sur les globules rouges de singe mais n'est pas hémagglutinant. Les cultures cellulaires infectées ne présentent pas le phénomène de l'hémadsorption. L'hémagglutinine pestique n'est pas assimilable aux constituants du précipitogène. L'un des antigènes de ce dernier (antigène thermolabile et inactivé par l'éther) précipite avec un sérum antimorbilleux; la ligne de précipitation est différente de celle que donne l'hémagglutinine morbilleuse avec ce même sérum. Il semblerait que ce soit par leurs nucléocapsides et non par leurs hémagglutinines que les deux virus entretiennent des communautés antigéniques