
Fièvre Q chez les petits ruminants au Mali. Résultats d'une enquête sérologique
Author(s) -
Souleymane Sidibé,
K. Coulibaly,
Martin Dakouo,
Zékiba Tarnagda,
Amadou Séry,
Mamadou Niang,
Karfa Traoré,
H. Nantoumé,
Siaka S. Diarra,
H. Seyni
Publication year - 2013
Publication title -
revue d'élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux/revue d'élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux
Language(s) - French
Resource type - Journals
eISSN - 1951-6711
pISSN - 0035-1865
DOI - 10.19182/remvt.10144
Subject(s) - humanities , physics , art
Au Mali, les pertes en reproduction constituent des contraintes majeures à l’amélioration de la productivité de l’élevage des petits ruminants. Parmi les causes de ces pertes qui demeurent mal connues figurent, entre autres, l’infertilité, les avortements, l’orchite et la chétivité. L’objet de la présente étude a été d’évaluer la prévalence sérologique de la fièvre Q dans les élevages de petits ruminants où des cas de pertes en reproduction ont été observés, ainsi que la valeur financière des pertes liées aux avortements enregistrés. L’étude a été conduite entre 2006 et 2009 dans les zones agropastorales des localités de Bougouni (région de Sikasso), Nioro (région de Kayes), Kéniébougouwéré (région de Ségou) et Koro (région de Mopti). Sur les 718 sérums analysés par la méthode Elisa indirecte, 155 (21,5 ± 3 p. 100) se sont révélés positifs aux anticorps de Coxiella burnetii. Cette prévalence a varié en fonction des sites et du rang de portée. La prévalence la plus élevée a été observée à Kéniébougouwéré (35 ± 6 p. 100), suivi de Nioro (28,5 ± 7,5 p. 100), puis de Bougouni (10,8 ± 4,6 p. 100), et la plus faible à Koro (5,8 ± 3,7 p. 100). Des études complémentaires intégrant le diagnostic moléculaire (technique PCR) pourraient aider à élucider le rôle étiologique de cette pathologie dans les cas de pertes en reproduction couramment enregistrés chez les petits ruminants au Mali. L’analyse technico-économique a permis d’évaluer la valeur financière des pertes.