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Structure des populations naturelles de <I>Neocarya macrophylla</I> (Sabine) Prance, ligneux d’intérêt alimentaire, dans le Dallol Bosso, Niger
Author(s) -
Aboubacar Kolafane,
Soumana Douma,
Boubacar Moussa Mamoudou,
Ramatou Sidikou Djermakoye Seyni
Publication year - 2018
Publication title -
bois et forêts des tropiques/bois et forêts des tropiques
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.235
H-Index - 9
eISSN - 1777-5760
pISSN - 0006-579X
DOI - 10.19182/bft2018.337.a31630
Subject(s) - forestry , geography , humanities , biology , art
L’étude visait à caractériser la populationnaturelle d’un ligneux alimentaire, Neocarya macrophylla (Sabine) Prance (Chrysobalanaceae). Elle a été conduite dans le Dallol Bosso au sud-ouest du Niger. Les données provenaient de relevés floristiques dont le dispositif de sondage était de type systématique. Onze transects ont été installés, et 83 placettes de 50 m x 50 m ont été échantillonnées. La structure de la population a été renseignée par ladiversité floristique, la densité des arbres, le taux de régénération et la structure démographique des populations. Une classification ascendante hiérarchique de la matrice espèces-relevés a été réalisée afin d’identifier des groupes végétaux. À l’intérieur de chaque placette, ont été relevés le diamètre à 1,30 m pour les sujets de diamètre supérieur ou égal à 5 cm, et le nombre d’individus. Le coefficient générique reste faible et les familles et genres représentés par une seule espèce demeurent prépondérants. La flore recouvre 36 espèces ligneuses réparties en 30 genres relevant de 19 familles, pour lesquelles dominent les Fabaceae (27,8 %) et les Malvaceae (13,9 %). Trois groupes structuraux apparaissent, caractérisés par une dominance de N. macrophylla, dont la population tend à se régénérer. Les histogrammes de structure des populations font en effet apparaître des effectifs élevés dans les classes de petit diamètre. La densité moyenne de l’espèce est de 26,1 individus/ha, mais varie en fonction des groupes structuraux. L’observation de la régénération naturelle, dont le niveau élevé ne préjuge toutefois pas du devenir des plantules, montre que N. macrophylla se renouvelle essentiellement par semis (87,6 %), et faiblement par rejets de souche (11,1 %). Les résultats de cette étude permettent de mieux appréhender le statut de cette espèce, en faveur de la mise en place de stratégies de gestion durable.

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