
Le Postmoderne et la « Visibilite » des « Invisibles » : Cas des « Native Americans » dans « This Land » de Roxanne Dunbar-Ortiz
Author(s) -
Zouankouan Stéphane Beugre
Publication year - 2021
Publication title -
european scientific journal
Language(s) - French
Resource type - Journals
eISSN - 1857-7881
pISSN - 1857-7431
DOI - 10.19044/esj.2021.v17n42p100
Subject(s) - humanities , art , philosophy
Cet article vise à montrer comment dans la philosophie postmoderne et avec le postmoderne, les « native americans » qui étaient « invisibles » dans la période de l’Eurocentrisme sont passés d’une « invisibilité » à une visibilité véritable. Puisque désormais ils ont droit à la parole et donc ils disent leur part de vérité sur l’histoire des États-Unis et sur leurs propres histoires à eux telle que vécues avec les euro-américains. A travers donc les théories de la déconstruction et de l’historicisme, l’étude a fait remarquer que les « native americans » ont une visibilité dans le monde postmoderne et plus précisément aux États-Unis à travers une visibilité liée à la réclamation de leurs terres, à travers une visibilité liée à la réécriture de l’histoire américaine, d’une part à enseigner sur eux et d’autre part à enseigner sur l’origine des États-Unis ; et enfin à travers une visibilité liée à la restauration et la restitution de leur héritage culturel, cet héritage culturel que les survivants des génocides possèdent et font rayonné. Il faut par ailleurs ajouter que ce passage du statut d’invisibles à la visibilité à trois niveaux (réclamation de leurs terres, réécriture de l’histoire américaine, restauration et restitution de leur héritage culturel) marque un tournant décisif dans la vie des États-Unis et c’est à juste titre que Joe Biden, le Président américain a choisi novembre 2021 pour célébrer l’héritage des «Native Americans».