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De la « mère porteuse » à la « GPA » : vers un contournement du tabou
Author(s) -
Nuria Rodríguez Pedreira
Publication year - 2018
Publication title -
acta universitatis lodziensis. folia litteraria romanica
Language(s) - French
Resource type - Journals
eISSN - 2449-8831
pISSN - 1505-9065
DOI - 10.18778/1505-9065.12.04
Subject(s) - humanities , philosophy
Les avancées scientifiques et les changements opérés dans les dernières décennies au niveau des moeurs ont conduit à une modification et une redéfinition du concept traditionnel de famille, et partant à une évolution des techniques de reproduction assistée. L’une d’elles en plein essor est la gestation pour autrui (GPA) ou « mère porteuse ». Un sujet aussi polémique que tabou autour duquel persiste un vif débat sur la convenance d’une régularisation de la pratique, compte tenu des enjeux éthiques et moraux qu’elle soulève. Et cela trouve écho dans la langue. Familièrement connue sous le nom de « mère porteuse », la technique reçoit d’autres dénominations, fruit d’un travail d’euphémisation consistant à masquer le désagréable et faciliter l’acceptation sociale. Ainsi, rendant compte de la puissance du langage, émergent des expressions moins crues comme maternité de substitution ou spécialement gestation pour autrui qui dissimulent, sous des formes plus convenables, la réalité des mères porteuses. Nous tenterons d’analyser ce processus d’euphémisation et les représentations mobilisées, dans le sens où les termes et expressions employés relèvent d’une motivation ou d’un désir conscient de l’individu qui en fait usage.

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