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Credit Spreads Between German and Italian Sovereign Bonds: Do One‐Factor Affine Models Work?
Author(s) -
Düllmann Klaus,
Windfuhr Marc
Publication year - 2000
Publication title -
canadian journal of administrative sciences / revue canadienne des sciences de l'administration
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.347
H-Index - 48
eISSN - 1936-4490
pISSN - 0825-0383
DOI - 10.1111/j.1936-4490.2000.tb00217.x
Subject(s) - vasicek model , yield curve , econometrics , mathematics , german , credit spread (options) , government bond , financial economics , economics , interest rate , humanities , credit risk , geography , actuarial science , monetary economics , philosophy , archaeology
In this paper we analyze the credit spread between Italian and German government bonds after the exchange‐rate agreement in May 1998. We estimate the parameters of two mean‐reverting affine models for the German term structure and the spread process—the Gaussian Vasicek and the square‐root Cox‐Ingersoll‐Ross (CIR) model. Similar to Pearson and Sun (1994) we combine cross‐sectional and time‐series information of daily observations to estimate the process parameters employing a maximum likelihood method. Our empirical results show that the Vasicek and CIR model describe the German term structure dynamics equally well. Both models fail to account for all observed shapes of the credit spread structure whereas the spread residuals in the Vasicek case seem to be less volatile. Our results suggest application in the area of pricing credit‐sensitive instruments such as credit derivatives or the management of credit risk, especially for European government debt. Résumé Nous analysons l'étalement du crédit entre les obligations d'état italiennes et allemandes après l'accord sur le taux d'intérět de mai 1998. Nous évaluons les paramètres de deux modèles de retour à la moyenne pour la structure échéancière allemande et le processus d'étalement—le Gaussian Vasicek et le modèle racine‐carrée Cox‐Ingersoll‐Ross (CIR). Similairement à Pearson et Sun (1994) nous combinons l'information échantillonnée et en série d'observations quotidiennes afin d'évaluer les paramètres employant une méthode à probabilité maximum. Nos résultats empiriques démontrent que les modèles Vasicek et CIR sont incapables de considérer toutes les formes observées de la structure d'étalement du crédit tandis que les soldes étalés dans le cas Vasicek semblent moins volatiles. Nos résultats suggèrent une application dans le domaine de la valorisation d'instruments à crédit instable tels que les dérivés de crédit ou la gestion des risques de crédit, spécifiquement pour la dette gouvernementale européenne.