The Economic Effect of Differing Levels of Auditor Assurance on Bankers' Lending Decisions

Since 1979, Statement on Standards for Accounting and Review Services No.1 allows CPAs to perform compilations and reviews, in addition to traditional audits for nonpublic companies. An experiment was conducted to determine if these increasing levels of auditor assurance have an economic effect on decision making by users of financial statements. A hypothetical loan application was evaluated by 67 experienced bank loan officers with the level of auditor assurance manipulated across these three levels of assurance from low (compilations) to medium (reviews) to high (audits). The argument is that increasing levels of assurance reduce information risk about the applicant and should therefore affect economic decision making. Loan officers made two decisions: whether or not to make the loan and the interest rate over prime to be charged on the loan. The results indicate that on average loans were more likely to be made and a lower interest rate charged as the level of assurance increase: specifically, the likelihood of making the loan increased from 26% with compilations, to 48% with reviews, to 62% with audits, while the interest rate premium was 2.24% for compilations, 1.96% for reviews, and 1.71% for audits. These results are consistent with higher levels of assurance reducing information risk and having an economic effect on the loan decision process. In addition, loan approval rates were higher and interest rates were lower for loan security via collateralized assets relative to loan security via debt covenants. However, neither loan approval rates nor interest rates were significantly different between provision of MAS by auditors versus no‐MAS conditions. Résumé Le Statement on Standards for Accounting and Review Services No.1, en vigueur depuis 1979, permet au CPA d'offrir aux sociétés fermées non seulement des missions de vérification, mais aussi des missions d'examen et de compilation. L'auteur propose une étude de comportement afin de déterminer si le type de mission effectuée a un impact sur le processus décisionnel des utilisateurs d'états financiers. Une demande de prět hypothétique fut évaluée par 67 responsables des prěts expérimentés tout en manipulant le degré de certitude. Le degré de certitude est considéré comme étant faible pour les missions de compilation, moyen pour les missions d'examen et élevé pour les missions de vérification. L'hypothèse avancée prédit que l'augmentation du degré de certitude réduit le risque informationnel de l'emprunteur et devrait avoir un effet sur le processus décisionnel. Les responsables des prěts prirent deux décisions: la décision d'accorder un prět et le taux d'intérět à accorder. Les résultats indiquent que la probabilité d'accorder un prět augmente et que le taux d'intérět diminue avec une augmentation du degré de certitude. En effet, la probabilité d'accorder un prět est de 26% lors d'une mission de compilation, de 48% lors d'une mission d'examen et de 62% lors d'une mission de vérification. De plus, la prime d'intérét par rapport au taux préférentiel est de 2,24% avec une mission de compilation, de 1,96% avec une mission d'examen et de 1,71% avec une mission de vérification. également, la probabilité d'accorder un prět est plus élevée et le taux d'intérět moindre pour les prěts garantis en comparaison avec les prěts à clauses restrictives. Enfin, le recours aux conseils de gestion du vérificateur n'a aucun effet sur les résultats.