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Le credit bancaire dans le financement des petites entreprises canadiennes
Author(s) -
Naciri Ahmed
Publication year - 1988
Publication title -
canadian journal of administrative sciences / revue canadienne des sciences de l'administration
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.347
H-Index - 48
eISSN - 1936-4490
pISSN - 0825-0383
DOI - 10.1111/j.1936-4490.1988.tb00481.x
Subject(s) - political science , humanities , population , economics , financial system , sociology , demography , philosophy
Résumé Beaucoup de gens croient qu'en périodes économiques difficiles, les petites entreprises font les frais d'une politique de crédits restrictive et discriminatoire de la part du secteur bancaire. Notre travail, portant sur toute la population des entreprises canadiennes et employant l'analyse de régression classique, suggère que I'hypothèse de baisse de la proportion des crédits accordes aux petites entreprises, durant les périodes de crises économiques, était réaliste et que celle d'une politique discriminatoire délibérée l'était moins. En effet, durant de telles périodes, les crédits sont d'abord orientés vers des clients les moins risqués, done de grandes taille, surtout que la législation actuelle empěche les institutions financières d'ajuster leurs taux en fonction du risque et que, comme le démontre noire travail, les grandes entreprises s'abstiennent d'émettre de nouvelles valeurs mobilières et s'appuient davantage sur le crédit bancaire créant ainsi une pression supplémentaire sur ces derniers . Abstract Many people think that in hard economic times small companies are the victims of a restrictive and discriminatory loan policy pursued by the banks. Our work, bearing on the entire population of Canadian firms and using a classical regression analysis, suggests that the assumption of the decrease in the proportion of loans granted to small companies in times of economic downturn is realistic but that the assumption of deliberate discrimination is less realistic. During such periods, loans are indeed directed first toward low risk customer, meaning of considerable size, particularly since current legislation prevents financial institutions from adjusting their rates according to risk and since, as our work shows, big companies refrain from issuing new securities and rely more on bank loans creating additional pressure on the latter .

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