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Industrial‐Relations Practices of Japanese Multinationals and Their Subsidiaries in Canada: Are They Transferable to Canadian Firms?
Author(s) -
Jain Hem C.
Publication year - 1985
Publication title -
canadian journal of administrative sciences / revue canadienne des sciences de l'administration
Language(s) - English
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.347
H-Index - 48
eISSN - 1936-4490
pISSN - 0825-0383
DOI - 10.1111/j.1936-4490.1985.tb00395.x
Subject(s) - subsidiary , industrial relations , loyalty , transferability , business , business administration , human relations , political science , economic geography , management , multinational corporation , sociology , market economy , geography , marketing , economics , human capital , anthropology , finance
This paper presents the findings of a comparative study of the industrial‐relations practices of thirty Japanese parent companies and their subsidiaries in Canada. Our analysis indicates that differences in the degree of Japanese industrial‐relations practices among the parent companies and their subsidiaries in Canada cannot be explained either by cultural or by structural factors. The only meaningful role of the “Japanese” factors in our findings is the high correlation of the degree of Japanese‐style industrial relations with the low rates of labour turnover in the Japanese subsidiaries in Canada. As far as the transferability of Japanese industrial‐relations practices to Canadian enterprises is concerned, it appears that the enterprise‐union structure and the Japanese work ethic‐that is, loyalty and close identification with the firm‐would be unacceptable to most workers in Canada. The principles in the Japanese industrial‐relations system which can be applied to the Canadian scene include better management of human resources, an extensive system of training and education for all employees, and a joint consultative mechanism based on a relationship of trust between labour and management. Résumé Ce mémoire présente les résultats d'une étude comparative traitant des méthodes de relations industrielles de trente sociétés‐mères japonaises et de leurs filiales au Canada. Notre analyse indique que les différences en matière de relations industrielles entre les sociétés japonaises et leurs filiales canadiennes ne peuvent ětre expliquées par des phénomènes culturels ou structurels. Selon nos études, le seul rǒle signicatif des caractéristiques “japonaises” se retrouve dans la corrélation élevée existant entre le degré des méthodes japonaises et le faible taux de roulement dans les filiales canadiennes. Il semble cependant que l'application dans l'entreprise canadienne des pratiques de relations industrielles japonaises, entre autres, la structure syndicale et l'éthique de travail qui exigent loyauté et identification étroite avec l'entreprise, sarient inacceptables pour la plupart des travailleurs au Canada. Parmi les principes japonais qui seraient acceptés dans l'industrie canadienne, on retrouve une meilleure gestion des ressources humaines et des programmes complets d'études et de formation à l'intention de tous les employés, de měme qu'un mécanisme de consultation mutuelle fondé sur des rapports de confiance entre les employés et la direction.