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Cars before Kids: Automobility and the Illusion of School Traffic Safety
Author(s) -
PARUSEL SYLVIA,
McLAREN ARLENE TIGAR
Publication year - 2010
Publication title -
canadian review of sociology/revue canadienne de sociologie
Language(s) - French
Resource type - Journals
SCImago Journal Rank - 0.414
H-Index - 35
eISSN - 1755-618X
pISSN - 1755-6171
DOI - 10.1111/j.1755-618x.2010.01227.x
Subject(s) - context (archaeology) , humanities , sociology , political science , geography , art , archaeology
La sécurité routière constitue une question d'intérêt public très discutée, et ses pratiques fortement débattues exigent une analyse sociologique et l'attention systématique des politiques publiques. Dans cette étude, les auteurs analysent les programmes de sécurité routière dans les écoles primaires de Vancouver, en Colombie‐Britannique. Ils illustrent comment de tels programmes supposent une politique de la responsabilité visant grandement les enfants et les parents pour en faire des personnes sécuritaires sur la route dans un environnement institutionnel qui ne fournit pourtant aux programmes qu'un soutien et des fonds sporadiques pour administrer les risques de la circulation. Alors que ce contexte de programmes de sécurité routière à l'école aide à maintenir une certaine « illusion de sécurité», elle ne remet pas fondamentalement en question la structure dominante actuelle de la mobilité et les problèmes qui y sont inhérents. Traffic safety is a contested public issue and highly negotiated practice that requires sociological analysis and systematic public policy attention. In our case study, we examine elementary school traffic safety programs in Vancouver, British Columbia. We illustrate how such programs assume a politics of responsibility that largely targets children and parents for traffic safekeeping within an institutional environment that gives programs only sporadic support and funding to manage traffic risks. While this context of school traffic safety programs helps to maintain an “illusion of safety,” it does not challenge the current auto‐dominant mobility structure and its inherent problems.